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Résumé de l’Aki basho par Lon Howard |
perdant quatre de ses cinq derniers combats pour finir sur un 8-7, Ama échouant comme prévu Ozeki Hakuho
face aux ozeki et au yokozuna – mais quand même sur un splendide 11-4. Miyabiyama obtient un respectable 9-6, mais sa quête du grade d’ozeki semble stoppée. Chiyotaikai et Kotooshu rendent des fiches présentables à 10-5, mais sont sans danger, Ozeki Chiyotaikai
tandis que le 9-6 de Tochiazuma peut quasiment être encensé, Suite |
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L’une
des façons d’analyser le déroulement de l’Aki basho 2006
est de s’attarder sur les commentaires de Kokonoe oyakata.
Premièrement, après la quatorzième journée
: « Si l’on excepte la quatorzième journée, le sumo
d’Asashoryu a été proche de la perfection. Cela dit, la
chute de tous ses adversaires lui rend les choses faciles. Il doit
encore faire de son mieux pour mettre encore plus de distance entre lui
et les autres rikishi ». Puis le jour suivant, après le basho : « Il l’a emporté parce que tous les autres autour de lui étaient pitoyables. Sa vitesse et sa technique sont bien loin de leur niveau optimum passé. Il a perdu son sang-froid parce qu’il a été frappé au visage [par l’ozeki Chiyotaikai]. Il a encore du chemin à faire ». En rapprochant ces deux citations, on pourrait en déduire que (1) Asashoryu a perdu beaucoup de vitesse et de technique en juste deux jours, (2) à son apogée, Asashoryu était parfait, (3) entre proche de la perfection et parfait, il y a un très long chemin, (4) la presque perfection n’est pas si impressionnante que ça. Ou peut-être est-ce tout simplement que l’oyakata ressent de la frustration après ce basho comme chacun de nous, sauf que pour lui la chose est un peu plus personnelle. Pour le deuxième shonichi d’affilée, l’ozeki Hakuho et le sekiwake Miyabiyama commencent à gâcher leurs chances de promotion dès le départ. Alors que nous nous |
exclamons
« Oh mon dieu ! », l’oyakata se montre un peu plus haut en
couleurs, comme il en a le droit. Un peu plus tard, les
événements de la sixième journée permettent
de reproduire ces remarques, les cinq ozeki et le yokozuna se faisant
descendre en flèche – une première, paraît-il.
C’est le komusubi Kisenosato qui surclasse Asashoryu qui,
lui-même, a balayé tous ses adversaires jusque là.
A partir de là, Hakuho doit gagner tous ses combats restants ou
arriver à s’en tirer avec un yusho à 12-3 pour tout juste
se voir étudier une promotion, tandis que la quête du
grade d’ozeki par Miyabiyama est au plus bas avec un score de 3-3. En
dépit du 6-0 surprise d’Ama, les vrais espoirs de ce basho
s’évanouissent. Malheureusement, il n’y a pas à ce moment de chevalier blanc pour relever le gant. Avant le début de la journée suivante, l’ozeki Kaio se déclare kyujo avec un score de 1-5. Peu après, Hakuho subit sa troisième défaite, et Ama sa première. Le reste des ozeki est à la peine, Tochiazuma végétant à 3-4, et Chiyotaikai et Kotooshu ayant déjà subi deux défaites ; chacun d’entre eux doit encore affronter les autres. Asashoryu revient en force avec une victoire sans bavure face à l’Estonien M1 Baruto, et apparaît sans véritable adversaire après tout juste sept journées. Toutes les attentes d’avant basho sur un nouveau yokozuna ou un nouvel ozeki semblent n’avoir été que doux mirages. Après cela, le basho se poursuit cahin-caha, l’ozeki Hakuho |
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