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Kimarite Focus #8 Susoharai, Chongake & Nimaigeri Par Mikko Mattila |
lieu
au deuxième jour du Nagoya basho 2005 et peut être
considéré comme un « must » pour les fans qui
aiment les techniques de projection. D’un autre côté, un bel exemple de susoharai à partir d’une position relativement immobile est donné par Aminishiki face à Tokitsuumi, au sixième jour du Haru basho 2006, un autre étant celui du combat entre Tochinonada et Kyokushuzan au quatorzième jour du Natsu basho 2000. Ces deux rikishi avaient déjà tenté des susoharai une fois auparavant, mais c’est Shuzan qui lance le mouvement décisif à partir d’une position d’aspect pourtant bien anodin. Le susoharai n’a été la technique du vainqueur en makuuchi que seulement 26 fois depuis 1990. Un certain nombre de rikishi ont une victoire par susoharai sur leurs tablettes de makuuchi, mais Tokitenku est le seul à en avoir réalisé trois dans cette division. La fréquence des susoharai est plutôt en hausse depuis trois ans. En 2004 il y en a eu quatre, l’année 2005 étant record avec pas moins de cinq occurrences à la joie des spectateurs. Cette année là, les cinq vainqueurs Suite |
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Continuons sur la voie empruntée depuis quelques temps de
couvrir des techniques rares avant de nous en retourner vers les plus
usuelles. La dernière fois nous avions étudié
quelques techniques défensives rares, mais cette fois-ci le
projecteur est mis sur des techniques bien rarement, vois
exceptionnellement, observées. Le susoharai est la plus connue
des trois kimarite abordés dans cette édition et aussi,
clairement, la plus fréquemment rencontrée. Le chongake
et le nimaigeri sont des pièces de collection s’il y en a
d’autres qui comme moi rassemblent avec amour des exemples de kimarite. Le susoharai est un classique en matière de technique de balayage. N’importe qui peut apprendre le mouvement en tant que tel, mais le véritable défi réside dans la perfection du timing. Lors du susoharai, l’attaquant balaie le pied de son adversaire en partant |
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de
l’arrière avec le tranchant du pied. Afin de se mettre dans une
position de susoharai, il doit y avoir soit une position
latérale par rapport à l’adversaire, ou un mouvement de
tirage pour forcer l’adversaire à faire un pas vers l’avant et
puis, en s’aidant d’un bon timing et d’une bonne coordination du corps
tant en partie haute que basse, un balayage de cette jambe en
mouvement, provoquant une chute brutale de l’adversaire. D’excellents
exemples de susoharai avec un balayage dynamique sont le susoharai
d’Asashoryu face à Miyabiyama lors de la troisième
journée de l’Aki basho 2005, et peut-être le plus violent
susoharai dans l’histoire récente du sumo – celui,
dévastateur, de Chiyotaikai face à Kotooshu, après
l’avoir manœuvré dans cette position par une kyrielle de
kotenage pour frapper son pied droit de l’arrière, causant une
défaite sans appel du géant bulgare. Ce combat a eu |
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