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Le Banzuke Eternel – Phase Deux |
qu'en
M10e au lieu de M5o, endroit où il se trouverait si sa
série s'achevait avec sa dernière apparition en makuuchi.
Bien que cette règle nous donne « toute la
vérité », elle nuit à l'utilité du
Banzuke car elle fausse l'image de ce rikishi tel qu'il était en
makuuchi, et on pourrait à peu près dire la même
chose pour la plupart de ces hommes qui ont vivoté en eaux
troubles sur la fin. Comme une majorité possible des rikishi qui
apparaîtront sur le Banzuke est affectée, l'argument a une
valeur incontestable, et donc les Règles sont modifiées
pour stipuler que la série d'un rikishi s'achève avec sa
dernière apparition en makuuchi. Cela implique que la plupart
des lutteurs apparaissant en M5 et en dessous sur le premier Banzuke
d'avril effectuent un petit bond. Chiyonofuji a été quelque part dans ce cas – mais au début de sa carrière, lui : il est parvenu en makuuchi lors de l'Aki 1975, puis a disparu en juryo et makushita durant treize basho avant d'y revenir. Il est tentant de retirer du décompte des treize basho et de commencer sa série avec sa réapparition en makuuchi car il n'était pas fixé dans cette division, mais établir ce qui constitue le fait d'être « fixé » n'est pas seulement très subjectif, changer le règles au bénéfice d'un rikishi n'est pas très juste – il aurait tout aussi pu être un rikishi du haut des maegashira durant ces treize basho et le résultat aurait été le même. Le fait est qu'il
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Parce
qu'il y a quand même des choses qui se passent, seuls 18 rikishi
ont été ajoutés au Banzuke Eternel depuis sa
première sortie officielle au mois d'avril. Y compris ceux
encore en activité, il contient désormais 80 rikishi
ayant réuni la série qualificative de 80 basho
nécessaire pour être classé officiellement. Etant
donné que je considère le Banzuke Eternel comme un
travail toujours en cours, j'espérais bien recevoir quelques
commentaires indiquant son usage le plus opportun, et aussi concernant
les règles actuellement en place, et bien heureusement, j'en ai
reçu. Etant donné que le placement d'un rikishi sur le Banzuke est basé sur son Plus Haut Rang Moyen (PHRM), le consensus actuel est que son emploi le plus opportun est de donner une image arrêtée du type de carrière que le rikishi a connue. Dans le cas des yokozuna et ozeki, il récompense ceux qui ont atteint leur plus haut rang rapidement, et on pourrait donc le croire quelque peu imprécis en voyant Akebono au-dessus de Chiyonofuji et Takanohana. Mais encore une fois, il ne vise pas à démontrer qui a été le meilleur ou le plus fort, il ne fait que refléter |
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l'endroit
ou les rikishi ont passé la majeure partie de leur
carrière. A cet effet, il est clairement plus utile pour
comparer les rikishi qui n'ont jamais atteint le rang d'ozeki – il y a
alors bien moins de surprises qui apparaissent. Quelques retours m'ont indiqué que bien des rikishi majeurs de makuuchi ayant fait un passage prolongé en juryo ou en dessous à la fin de leur carrière étaient floués. En ne se retirant pas « au bon moment », pas mal de basho supplémentaires s'ajoutaient à leur série qualificative, étant donné que les règles impliquaient que celle-ci ne se terminait qu'avec l'intai du lutteur. Après vérification, il s'est avéré que le nombre est bien au-delà de « plusieurs ». En fait, une majorité des rikishi de makuuchi étudiés jusqu'ici et se trouvant en dessous du statut de « sekiwake pérenne » ont vivoté comme cela durant des périodes d'une longueur variable, Kotogaume et Hamanoshima en étant de bons exemples. Kotogaume est caractéristique en ce qu'on se souvient de lui comme un véritable joi-jin de la fin des années 80; mais étant donné qu'il a eu 14 apparitions en juryo à sa toute fin de carrière, il n'apparaît |
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