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Résumé du Nagoya Basho Texte par Lon Howard Photos par Barbara Ann Klein |
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occasion dès lors que Hakuho était
écarté, parce qu’on n’a jamais eu six ozeki
simultanément. Bien entendu la NSK n’a pas
développé ces raisons, mais elle n’est pas prête
à faire une exception pour quelqu’un qui a déjà
été promu ozeki « par erreur », sauf à
ce qu’il ait des arguments de poids en terme de performances, et il est
donc aisé de parler d’un « sumo insuffisant » dans
le cas de Miyabiyama, et de ses quatre défaites en
première semaine. Et, oh oui, ses dix victoires en comprennent
une par fusen-sho, qui, même si ce fait n’est officiellement pas
pris en compte, assombrissent le tableau d’ensemble qui devrait
être parfait à cette occasion. Mais… s’il réussit
onze victoires lors de l’Aki et que Hakuho se prend les pieds dans le
tapis dans sa tentative de tsunatori, il y aura bel et bien six ozeki
sur le banzuke de Kyushu – sauf intai possible – qu’on le veuille ou
non. Hakuho comme Miaybiyama méritent un grand coup de chapeau pour avoir surmonté leurs défaillances de début de basho et avoir redonné vie à leurs espoirs de promotion. Sans cela, il n’y aurait eu que peu de choses pour conserver un semblant d’intérêt après que les ozeki Tochiazuma et Chiyotaikai sont écartés du jeu à la onzième journée. Les deux hommes avaient frappé fort avec un 8-1 et se sont évanouis tout aussi rapidement, Zuma finissant sur un 8-7 et Taikai sur un 9-6. Tous deux ont terminé le basho, bien que souffrant de blessures au genou gauche lors de cette sombre onzième journée. Dans le cas de Tochiazuma, c’est apparemment une redite de Suite |
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![]() Sans doute désireux de maintenir l’intérêt du senshuraku, le Rijicho n’exclut pas dans ses déclarations du quatorzième jour une double promotion si les deux hommes finissent par une victoire. Ni Hakuho ni Miyabiyama ne déçoivent le public lors du dernier jour, |
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finissant respectivement à 13-2 et 10-5 ; Mais la
décision de ne promouvoir aucun d’entre eux a clairement
été déjà prise depuis quelques temps. Cela
dit, il existe des motifs plausibles dans chacun des cas de poursuivre
l’attente, et on n’assiste donc pas à des rumeurs de
conspirations de salles enfumées. La déception des shinpan que Hakuho ait laissé le yokozuna s’échapper si tôt dans le basho est un motif suffisant à lui seul et, de plus, cela fait 19 ans qu’un ozeki n’a pas été promu sans remplir la condition des « deux yusho consécutifs ». Le dernier était Onokuni en 1987, et cette promotion est considérée aujourd’hui comme ayant été un désastre (bien que dans les promotions l’ayant précédé, les deux yusho consécutifs étaient l’exception plus que la règle). Enfin, ce n’est que le second basho de Hakuho comme ozeki et, de plus, il n’a qu’un seul yusho à son actif. Donc pour résumer, sans second yusho ni même un kettei-sen, on a considéré qu’il n’avait pas encore de véritables lettres de noblesse comme ozeki. Tout comme cela a été le cas pour Tochiazuma lors du Natsu, il aura un second basho pour acquérir la tsuna lors de l’Aki. Dans le cas de Miyabiyama, même s’il a dépassé le critère des 33 victoires en trois basho, il ne pouvait y avoir de véritable |
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