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Minarai texte par Mikko Mattila photos par Barbara Ann Klein |
l’encontre
de Chiyotenzan, ce qui à l’évidence a contribué
à son déclin, mais pour le Nagoya basho, il a
chuté jusqu’au rang de Ms28 et depuis, il n’a pas pu
récolter suffisamment de victoires pour enrayer sa
plongée. Il finit Nagoya avec un 3-4 et son score total en
makushita pour l’année 2006 est de 10-18 jusqu’ici. Il n’a toujours que trente ans, mais il représente un exemple tout à fait singulier d’un rikishi clairement diminué. Takahama, l’ancien Hamanishiki, avec sept basho en makuuchi et 18 en juryo, arrive en seconde position quand on s’attarde sur l’expérience dans les rangs salariés. Il réussissait fort bien dans les rangs amateurs à la même époque que Kotomitsuki, Takamisakari et Hayataeumi, mais il se trouve en makushita depuis presque deux ans désormais et, malheureusement, il ne montre pas de véritable signe laissant penser qu’il puisse y faire jamais son retour. Takahama
SuiteTowanoyama (29 ans, douze basho en juryo) s’est rompu le tendon rotulien en 2004 lors qu’il
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Le manque d’accès aux combats de makushita a entraîné
de ma part la recherche de points de vue différents pour
l’article de ce numéro. Partant, il se divise en trois parties.
La première couvre les rikishi anciens sekitori et leurs
récentes performances en divisions inférieures ; la
deuxième partie résume les récents succès
du dix des plus jeunes rikishi à 18 ou 19 ans au sein d’un
groupe qui comprend les 200 plus haut gradés des divisions
inférieures (de makushita 1 à sandanme 40) sur le banzuke
de mai 2006 ; enfin, un bref résumé des résultats
du Nagoya basho pour les quatre divisions inférieures. Les blessures, les maladies et le manque d’envie ou de confiance peuvent chacun affecter terriblement la courbe de progression d’un rikishi ou hâter leur déclin. L’une des plus intéressantes sous-catégories au sein des divisions inférieures est le groupe d’hommes qui ont été précédemment dans les divisions makuuchi ou juryo. Dans ce chapitre, nous allons nous attarder sur quinze anciens sekitori qui ont combattu en makushita ou en sandanme au cours du récent Nagoya basho. En plus de ces quinze, il y a deux ou trois rikishi en activité qui, n’ayant eu qu’un bref passage d’un ou deux basho en juryo, sont écartés du sujet. Donc, que se passe-t-il dans la tête d’un rikishi quand il végète en makushita après plusieurs tournois en juryo ou même en makuuchi ? Le mince espoir de parvenir à |
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effectuer un nouveau retour, ou juste la simple
nécessité ou un style de vie auquel on se raccroche sans
percevoir un réel salaire et avec des capacités
diminuées sur le dohyo ? Chiyotenzan
Il
y a un rikishi en makushita qui vient se subir un score négatif
sur quatre basho consécutifs dans cette division, mais qui a 22
basho en makuuchi à son actif, 26 en juryo, deux prix de la
combativité, un prix de la performance, un juryo yusho, une
ginboshi (victoire sur un ozeki d’un lutteur classé en
maegashira) et trois kinboshi (victoire sur un yokozuna d’un lutteur
classé en maegashira) sur son C.V. Il y a quelques
années, on a diagnostiqué un diabète
à |
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