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vous,
chers lecteurs) ? et combien peuvent-ils dire qu’ils savent où
trouver un club de sumo près de chez eux ? si des sports tels
que le golf, le squash et le karaté sont incapables d’attirer
suffisamment d’attention parmi les membres du CIO, en dépit de
leurs masses de pratiquants et de spectateurs, quel espoir reste-t-il
au sumo amateur ? que faut-il pour amener ce sport vers les himalayens
sommets du programme olympique, et quelle doit être dans
l’intervalle l’action de la FIS ? Cela pourrait paraître la réponse la plus facile, mais je crois que la FIS doit attendre. Ce n’est qu’avec le temps, et une promotion efficace, que ce sport se développera. Ce n’est qu’après s’être développé, et avoir renforcé ses bases au delà du Japon, de l’Europe et des Amériques, et avoir pénétré l’inconscient populaire, que le sumo amateur pourra véritablement être prêt pour les JO. Ce n’est pas parce qu’un sport remplit les critères de la reconnaissance provisoire qu’il est prêt pour l’étape suivante, comme l’a montré la session CIO de juillet 2005 à Singapour. Dans l’intervalle, le monde du sumo amateur n’est pas resté immobile, même si tout n’est pas du à l’action de la FIS. De l’autre côté du Pacifique, dans l’est des Etats-Unis, une approche |
complètement différente de la
popularisation du sumo amateur s’est mise en place. Encouragée
par le succès du S.U.M.O. Challenge d’octobre dernier, tenu
au Madison
Square Garden de New York, Big Boy Productions, la
société organisatrice, a lancé la Ligue Mondiale
de Sumo (LMS). Prolongeant l’événement de l’an passé, la LMS doit rassembler quelques-uns des meilleurs sumotori pour des compétitions toutes catégories avec une prime non négligeable à la clé. La LMS envisage de tenir plus de 60 évènements dans le monde entier, commençant par l’Amérique du Nord en mai et juin, pour se poursuivre en Australie et Nouvelle Zélande en août, Amérique du Sud début septembre puis filer pour diverses dates en Europe jusqu’à la mi-octobre. Chaque athlète cumulerait des points en fonction de son classement à chaque compétition, et les 24 meilleurs athlètes finiraient par se rencontrer lors d’une grande finale se tenant une fois de plus à New York fin octobre. Des bourses de 10000 dollars sont proposées pour chaque athlète, pour un total de primes d’un million pour l’ensemble de la tournée. Les frais seraient pris en charge lors de la tournée ainsi que les dépenses quotidiennes. Cela constitue donc une offre de se produire devant un public nombreux, au cours de tournois télévisés, et avec la promesse de primes et d’un peu plus qu’une médaille et une |
tape
dans le dos. L’argent cité pour un seul tournoi
représenterait bien plus que ce que bien des
fédérations nationales voient passer – encore moins
gagnent – en une année. Par conséquent, il n’est pas
surprenant que certains athlètes et fédérations,
en particulier en Europe, soient intéressés. Une partie
non négligeable des meilleurs athlètes poids lourds
viennent d’Europe, et beaucoup ont été invités à New York en 2005. Toutefois, il y a une différence essentielle entre le S.U.M.O. Challenge et la LMS. Le premier, étant un événement ponctuel, avait le soutien de la FIS. La dernière, toutefois, a provoqué la colère des instances dirigeantes mondiales du sumo en raison de désaccords sur les primes, qui en bénéficierait, et la nature ouvertement amateur du sport. En tant que tel, la FIS ne soutient pas la LMS. De fait, on a parlé à un moment de sanctions pour ceux qui s’impliqueraient dans la LMS (il reste à voir si les actes suivront), et le sport semble alors destiné à se scinder dans des directions différentes, sur sa promotion et les profits que peuvent retirer les athlètes de leurs performances. Ces craintes sur une LMS qui diviserait le sumo amateur restent cependant pour l’essentiel Suite |
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