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infondées
en raison des
réalités économiques du sport professionnel et des
spectacles en Amérique du Nord. Alors qu’il faudra attendre pour voir si
les athlètes impliqués se verront réprimander ou
sanctionner par la FIS, à l’heure de la rédaction de cet
article, la LMS est au point mort après seulement quelques
tournois. Les choses sont parties sur un mauvais pied quand les dates
des 19 et 20 mai au Connecticut et à New York ont
été annulées en raison de ventes de billets
décevantes. La LMS a cependant pu reprendre le week-end
suivant avec des dates à Auburn Hills, Michigan, et Chicago. Une
semaine plus tard le spectacle a débarqué à
Philadelphie, mais une date intermédiaire prévue à
Montréal a du être reportée à une date
ultérieure en raison de « conflits d’agenda impliquant
certains des lutteurs majeurs de la ligue ». Le motif de ces annulations n’a pas été feint mais elles n’ont pu cacher le fait que la LMS n’arrivait pas à faire le plein et qu’elle devait annuler des dates sans donner de raison. Une |
semaine plus tard,
tout était fini avec l’annulation de deux soirées en
Floride les 11 et
12 juin. Une des annulations était due à un
problème de date avec un
autre événement sportif majeur en Floride (a priori un
match des Miami
Heat), l’autre soirée n’étant pas économiquement
viable. Donc, en dépit
d’une publicité conséquente de la part des
athlètes dans diverses
parties du pays plus d’un mois avant qu la LMS ne prenne la route, le
public américain n’a pas vraiment pris le sumo amateur au
sérieux. Officiellement, la LMS fait une pause pour étudier les moyens de donner un second souffle au concept et de lui donner un meilleur habillage marketing. Les soirées prévues en dehors de l’Amérique du Nord ne semblent plus à l’ordre du jour, et il est incertain que nous assistions d’ici la fin de l’année à un événement organisé par la LMS ou Big Boys Productions. A plusieurs titres c’est bien dommage. En dépit de tout le |
charivari
qui a accompagné la stigmatisation de la LMS, le concept
n’était
peut-être pas si mauvais. Le sumo est un sport aisé
à comprendre qui ne
nécessite pas un équipement compliqué pour ses
pratiquants, ou des
connaissances techniques étendues pour ses spectateurs. Les
combats
sont en général assez courts et nets, et pas
mald’enthousiasme généré par la proximité
des compétiteurs et la simplicité du résultat – un
vainqueur, un vaincu. Chacune des deux parties ayant pour but de promouvoir le sumo amateur, que cela soit pour la gloire olympique ou un succès financier, peut sortir vainqueur. Seul le temps pourra dire qui. N.B. Au moment où nous faisons paraître ce numéro, nous apprenons que la FIS n'autorisera pas les athlètes et officiels de la Fédération ayant participé aux soirées de la LMS à prendre part aux évènements qu'elle tiendra en Estonie et à Sakai, Osaka. - ed. Home |
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