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M. Watanabe avec ses akeni demandèrent
de confectionner des boîtes pour Takanohana en même
temps, ce qui faisait donc soixante boîtes à
confectionner. Quand Takanohana devint yokozuna, il avait plus de cent
akeni. Malheureusement, même si sa carrière dura plus de
huit ans, le yokozuna ne put revêtir tous ses kesho mawashi avant
de se retirer, ce qui dut sans doute faire rager les sponsors
malchanceux, quand on considère le coût combiné du
kesho mawashi et de son akeni.Les talents de M. Watanabe sont sollicités par pas mal de clients inhabituels. Comme il est le seul fabricant de tsuzura du Japon, on lui a demandé de confectionner des boîtes à kimono à envoyer à Hollywood pour le film « Sayuri » (connu dans le reste du monde comme |
« Mémoires d’une geisha »), dont l’action se passe avant guerre. Il
réalise également les mêmes boîtes à kimono pour les maiko et geiko, et
des malles à costumes pour les acteurs de kabuki. Ses plus petites
boîtes à lettres sont utilisées par les gyoji pour le transport de leurs gunbai. M. Watanabe est un anachronisme, tout particulièrement au Japon – un indépendant qui a virtuellement créé sa propre industrie et dont les talents forgés à la sueur de sont front sont mondialement reconnus. Son enthousiasme pour son travail est contagieux, et à le voir virevolter, montrant ses photos et sortant d’antiques boîtes recouvertes de poussière, j’ai eu le bonheur de voir que cette tradition du sumo est assurée avec une famille qui révère les techniques ancestrales, autant que ses propres techniques, et les protège avec autant de soins. Il est difficile de croire que M. Watanabe a songé à prendre sa retraite il y a une dizaine d’années, à voir son bonheur. Son explication est qu’un artisan travaille jusqu’à sa mort. Cela semble un peu exagéré, mais tant que M. Watanabe pourra découper du bambou, il continuera de produire ces magnifiques, mais si fonctionnels, objets d’art. Un grand nombre de boîtes est disponible, dont des boîtes à lettres canevassées, des boîtes à kimono laquées de noir ou l’akeni traditionnel rouge et vert, avec le shikona afférent. Les tailles sont standard, et un akeni normal coûte 100.000 yens. Il y en a des modèles miniature, au 1/8°, décorés de manière identique. C’est terriblement mignon, bien que d’aspect solide – à l’image des lutteurs – et cela coûte 60 .000 yens. Les boîtes à lettre coûtent entre 14 et 16.000 yens en fonction |
de
la taille. Si vous souhaitez avoir un aperçu encore plus
détaillé aux tailles et aux processus, visitez la page
web dont l’adresse se trouve ci-dessous. Et si jamais vous avez
l’occasion de vous rendre à Kyoto et voulez visiter l’atelier
vous-même, vous pouvez prendre un rendez-vous par
téléphone ou fax. Pour finir, allez jeter un coup d’œil
à La Mine d’Or Photo Akeni.. W SHOTEN
Gojo-kudaru Higashi-hairu Higashi-Oji, Higashiyama-ku, Kyoto 605-0871 Phone/Fax: +81-75-551-0044 Web-site Home |
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