Brothers still active on the dohyo get their turn
SFM’s most eminent historian, JK, has a crack at the impossible and tries to see who was the greatest of the tsuna wearers
Takanobori – former sekiwake, former NHK man and all ’round gent
Kitanoumi-beya, Kitazakura, mirrors & photo bonanza
Kazuyoshi Yoshikawa (son of the late sekiwake Takanobori) on life in sumo way back when
Behind every good man there stands a good woman – read and ye shall see. A departure from our regular 101 feature
plus much more through the lens of our photographers
Lon gives us his Hatsu Basho summary, along with the henka sightings results
Mikko Mattila covers lower division goings on in detail
Pierre predicts the Haru Basho banzuke while Mark highlights the ones to look out for in Osaka
Mikko takes us on a tour of his chosen kimarite
John’s unique bimonthly view of sumo news from outside the dohyo and in the restaurants!
SFM’s own Alexander Nitschke covers the long running Hoshitori Game
Todd’s bimonthly focus on 3 of the most interesting sumo sites today
a pair of Kiwis exchanging opinions on the honbasho going on the road
SFM Cartoons
Benny Loh & Stephen Thompson
In the third of our cartoon bonanzas, sit back and enjoy BL’s offerings and put a caption to ST’s pic to win yourselves a banzuke
made you a sumo fan? A unique perspective from a sightless reader.
readers had to say since our last issue
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Answer the Qs and win yourself next basho’s banzuke.
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SFM Interview – Kazuyoshi Yoshikawa
par John Gunning
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servir et finir leurs corvées avant de pouvoir manger. Je savais que beaucoup d'entre aux étaient probablement affamés en nous voyant, et j'avais donc l'habitude de les taquiner en levant mon bol de riz et en ricanant tandis que je mangeais (rires).
Une fois pourtant, je suis allé trop loin avec l'un d'entre eux. Je ne me souviens plus exactement de ce que j'ai bien pu faire, mais je l'ai tellement mis en colère qu'il m'a mis une grosse gifle en plein visage. J'étais désarçonné ! Je n'arrivais pas à y croire. Il m'avait laissé sur le visage une grosse empreinte rouge de sa main, un peu comme une tegata. Je ne pouvais rien dire à mon père cela dit, car c'était de ma faute et qu'il m'aurait complété la série sur l'autre joue.
JG – Votre père était très sévère alors ?
KY – En fait, non. C'était un homme très gentil. En fait, je crois que les rikishi de notre heya échappaient à beaucoup de choses. Je me souviens d'un jeune homme en particulier ; il adorait la vie de sumotori mais il détestait le keiko. Parfois, le matin, quand il se sentait d'humeur paresseuse, il descendait à la keikoba, arrosait le dohyo et se roulait dessus jusqu'à ce que la terre colle complètement sur son dos
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M. Kazuyoshi Yoshikawa est le fils de feu Takanobori / Oyama oyakata. Il est aussi membre du conseil d'administration de la Hakuhodo DY media partners, la deuxième plus grosse agence publicitaire du Japon (et numéro 8 mondiale) et celle qui a organisé le Las Vegas Ozumo Tour en octobre dernier. Malgré un agenda pour le moins chargé, il nous a fait l'amabilité de dégager quelques instants pour parler de son père et de la vie au sein de l'Oyama-beya quand il était un enfant.
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En raison de mon incapacité à parler suffisamment le japonais, nous avons du faire la plupart de l'entretien en anglais. Même si M. Yoshikawa parle suffisamment l'anglais, l'entretien a été conduit indifféremment dans les deux langues, à plusieurs reprises et sur plusieurs semaines, et ce qui suit est donc une synthèse plus qu'un entretien proprement dit, pour assurer une meilleure lecture et pour des contraintes d'espace.
John Gunning – Pouvez vous me parler un petit peu de vos souvenirs d'enfance au sein de l'Oyama-beya ?
Kazuyoshi Yoshikawa – Eh bien, un souvenir précis qui me revient est de revoir les rikishi se lever tous les matins pour sortir aller en degeiko. Voyez-vous, jusqu'en 1960 quand le nouveau bâtiment de la heya fut construit à Higashi Komagata, nous vivions tous à Ryogoku dans un bâtiment
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dépourvu de dohyo d'entraînement. Et donc une douzaine de jeunes gars devaient marcher les quelques mètres qui nous séparaient de la Takasago-beya, qui appartenait à la même ichimon, pour aller s'entraîner avec les rikishi de cette heya. Ils revenaient ensuite à l'Oyama et finissaient leur entraînement dans la cour de notre bâtiment.
JG – cela faisait quoi d'être un enfant au milieu de tous ces rikishi ? Quel type de relations aviez-vous avec eux ?
KY – Voyez-vous, je n'avais que 8 ou 9 ans à l'époque, et les rikishi étaient bien plus âgés que moi. Toutefois, étant donné que j'étais le fils de l'oyakata et qu'ils étaient des recrues, je pouvais dire ou faire des choses avec eux qui n'auraient pas été possibles en principe pour un enfant vis à vis d'un adulte. Je me souviens en particulier qu'au moment des repas, les plus jeunes des rikishi devaient nous
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