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SFM Interview – avec Baruto
Text et Photos par Mark Buckton
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classiques d'interview pour essayer de les rendre ‘différentes’ à ses oreilles étrangères.
MB : Baruto-zeki, dites-moi, quand vous étiez adolescent on dit que vous avez joué au basket-ball. Aviez vous d'autres sports favoris à cette époque ?
B : Non, uniquement le basket. Mais j'ai commencé le sumo au lycée quand même. (C'était) pas mal.
MB (assez nerveux à l'idée que la réponse de la suivante ne soit évidente) : Pourquoi avez-vous commencé le sumo ? Après tout, vous vous étiez déjà fait un nom en remportant un championnat national d'Estonie en judo à cette époque.
B : Je ne sais pas. (Il lève les yeux au ciel). Je voulais en faire plus.
MB : Quel a été votre premier contact avec le sumo amateur ?
B : Mon professeur de judo. En Estonie, au lycée, c'était le même professeur.
MB : Les media japonais vous pointent parfois du doigt en vous décrivant comme un ancien videur de boîtes de nuit et qu'à au moins une difficile occasion lors de votre travail vous avez vu votre vie menacée. Est-ce la vérité ou les faits ont-ils été
Suite
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Pour la toute première interview d'un sekitori au profit de Sumo Fan Magazine, Mark Buckton a pu décrocher un petit moment dans l'emploi du temps chargé du très recherché nouveau talent estonien de la (pour l'instant) Mihogaseki-beya, Baruto.
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Après environ une heure passée à observer l'asageiko au sein de la heya située dans le quartier Chitose, à l'est de Tokyo, le 12 juin 2006, je vais saluer Mihogaseki oyakata pour le remercier d'autoriser cette interview. Arrive alors Baruto, le visage éclairé d'un large sourire. Il me tend la main et se présente, et ne cache pas sa surprise quand je lui rends ses salutations dans un estonien assez rudimentaire…
Les lignes qui suivent sont une retranscription littérale – quoique agrémentées de notes et d'observations – de l'entretien/conversation d'une heure qui s'ensuit, et démarre dans la keikoba.
Baruto : Hé, vous êtes là pour faire une interview ? Enchanté de vous rencontrer ! Vous voulez faire une photo ? (Baruto recule quelque peu, croise ses bras et adopte une posture un peu plus sévère que celle qu'il arborait quelques instants plus tôt).
Mark Buckton : Merci (bien qu'un peu surpris, je réussis à
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prendre la photo ci-dessous). Puis-je vous poser quelques questions maintenant ou (je montre la sueur qui dégouline de l'entraînement qu'il vient d'effectuer) souhaitez vous prendre une douche d'abord ?
B : Ah, OK, oui, Ok pour aller en haut (pour l'interview).
MB : Pas de souci si cela ne dérange pas les autres rikishi.
Après une brève interruption durant laquelle Baruto prend sa douche, son tsukebito me mène au premier étage très sobrement décoré de la heya – une chambre dotée de 40 tatamis servant de dortoir et de pièce de vie – où nous reprenons notre conversation, le maegashira se mettant à plaisanter, puis à mimer les questions sempiternelles des media japonais sur ses plats préférés et autres banalités du genre. Alors que je raye rapidement plusieurs de mes questions-type préparées, j'entame également mentalement la reformulation de quelques-uns de mes
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