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Kagamisato Kiyoji (1923-2004) : le 42ème Yokozuna
par Joe Kuroda
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refuse de laisser partir son fils dans une grande ville et, en fait, ne souhaite pas du tout le voir impliqué dans le sumo. Kiyoji lui-même ne s'intéresse pas non plus au sumo à l'époque, préférant jouer au basket-ball. A bout de patience, l'émissaire part en laissant une somme d'argent pour que Kiyoji et sa mère puissent venir rendre visite un jour à Kagamiiwa à Tokyo, sans vraiment s'attendre à ce que la chose se produise un jour. Entre temps, faisant face à des difficultés financières, la mère de Kiyoji doit utiliser l'argent pour la subsistance du foyer. Mais animés par un grand sens du devoir, la mère comme le fils travaillent dur et, en trois ans, parviennent à économiser suffisamment d'argent pour effectuer enfin le voyage de Tokyo et s'acquitter de leur dette en personne.
Lorsqu'ils effectuent ce voyage, Kagamiiwa a mis fin a sa carrière de rikishi pour devenir Kumegawa oyakata. Il a fondé sa propre heya et informe Kiyoji et sa mère qu'il est à la recherche de nouvelles recrues supplémentaires. Kiyoji et sa mère sont traités avec beaucoup d'égards par l'oyakata, et sentant que sa mère s'estime redevable vis à vis de celui-ci, Kiyoji finit par changer d'avis pour rejoindre immédiatement la heya. En janvier 1941, Kiyoji fait ses débuts sur le dohyo sous le shikona de Kagamisato. Il mesure 1,73 mètres et pèse
Suite
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Le 42ème yokozuna Kagamisato Kiyoji possédait l'apparence typique du rikishi traditionnel. Si l'on avait à réaliser le prototype d'une poupée de sumotori, Kagamisato aurait sans nul doute servi de modèle. Il était à juste titre surnommé la « pleine lune du sumo », en référence à son emploi de son large ventre (Taiko-Bara, littéralement Ventre Tambour) comme arme pour repousser adroitement ses adversaires. Une fois pris sur son uwate droit favori et ramenés contre son ventre, peu de rikishi échappaient à leur sort, se voyant rapidement rejetés hors du dohyo. On disait qu'il pouvait cacher trois œufs de caille dans son nombril. Mais si Kagamisato correspond à l'image que tout le monde se fait du physique d'un rikishi classique, il était également aussi généreux du cœur que puissant physiquement.
Kiyoji Okuyama naît dans un petit village de paysans au nord de la principale île du Japon, Honshu ; Ayant perdu trop tôt son père, lui et sa mère doivent tenter d'assurer leur maigre subsistance en cultivant tout ce qu'ils peuvent sur leur petit lopin de terre. Quand ses frères
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et sœurs aînés finissent par quitter le foyer, Kiyoji, bien qu'encore assez jeune, travaille dur pour gagner l'argent nécessaire pour lui et sa mère. Cette enfance le marque pour le reste de son existence, lui qui sera connu dans l'avenir pour son caractère franc, humble et respectueux. Jamais il n'essaie d'attirer volontairement l'attention sur lui, et il sera bien connu pour sa répugnance vis à vis des journalistes. Peut-être n'aime-t-il pas s'exprimer à voix haute en raison de son fort accent du Nord (du Japon), bien difficile à comprendre pour les natifs de Tokyo.
Bien qu'il n'ait jamais assez à manger, Kiyoji devient solide avec l'âge et mesure déjà 1,70 mètres pour 73 kilos à l'aube de son adolescence. Parce qu'il possède une carrure plus importance que les autres, il est rapidement bien connu au plan local. Alors qu'il visite la ville voisine de Morioka au cours d'un jungyo, l'ozeki Kagamiiwa entend parler de ce solide garçon de la région, et il décide de le contacter en envoyant un émissaire au foyer du garçon.
La mère de Kiyoji, toutefois, étant une simple paysanne,
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