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répertoriés furent organisés par des paysans et des rikishi amateurs dans différentes régions, mais ils n'eurent jamais une importance propre à susciter des inquiétudes.
A peu près à la même époque, quelques promoteurs entreprenants commencèrent à organiser des tournois de sumo avalisés par différentes autorités locales. Ces évènements étaient montés de manière plus professionnelle, mais ils étaient pour la plupart des entreprises établies au coup par coup, et on ne demandait pas de droits d'entrée. Il n'y avait pas de stars en vue mais après un certain temps ces évènements commencèrent à s'éparpiller un peu partout.
Puis, en 1624, selon l'historiographie du sumo, lors d'un tournoi de sumo tenu dans le quartier de Yotsuya Shiomashi à Tokyo, Akashi Shiganosuke fit la démonstration d'un sumo inédit et puissant, faisant pour la première fois de ce tournoi un succès financier. Le bouche à oreille au sujet de cette star montante signifiait que l'on pouvait demander un prix d'entrée. Un autre document, écrit bien des années après, établit que ce tournoi se produisit peu après 1713, et dépeint même Akashi Shiganosuke comme un rikishi petit et très technique.
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D'autres sources historiques le décrivent comme un géant issu de la ville précédemment citée d'Utsonomiya, préfecture de Tochigi. On disait de lui qu'il mesurait 2,58 mètres et pesait 184 kilos. Plus encore, on dit qu'Akashi reçut le titre honorifique de Hinoshita Kaizan par le troisième Shogun Tokugawa, Iemitsu. Ce terme symbolise l'homme le plus puissant, et le tampon à cette effigie ne peut être utilisé que par un yokozuna sur ses tegata et autres documents. A l'origine, ce terme était un vocable bouddhique et signifiait « être un pionnier en construisant un temple » ; Hinoshita signifie sous les Cieux, tandis que Kaizan signifie ouvrir une montagne.
Selon le folklore du sumo, Akashi Shiganosuke fit face au géant de 2,27 mètres, Niou Nidayu (connu aussi sous le nom de Maruyama Nidayu), à Kyoto. Alors qu'Akashi était soulevé très haut par Nidayu, il fit une pirouette en l'air et parvint à faire chuter Nidayu pour remporter le combat.
Un autre document historique atteste même que Akashi Shiganosuke vécut aux alentours de 1750 et qu'il fut un jour défait par un ancien rikishi âgé de 65 ans – quelque chose d'assez improbable si l'on tient compte de la carrure qu'on lui prêtait. De toute manière, un
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seul rikishi ne peut avoir combattu au début du 17ème siècle, puis encore au milieu du siècle suivant. En tout état de cause, au 19ème siècle, le nom d'Akashi était devenu synonyme du rikishi le plus puissant et le plus fort. Ses exploits de rikishi devinrent une des histoires privilégiées de bien des conteurs qui continuèrent à y apporter leurs propres enjolivures et à construire la légende.
Une illustration de sumo réalisée autour de 1850 montre les yokozuna du premier (Tanikaze) au neuvième (Hidenoyama) ; tous les rikishi diplômés par la Maison des Yoshida Tsukasa. Et sur ce dessin, au dessus de tous, presque comme s'il les regardait des cieux, on peut voir Akashi Shiganosuke avec son titre, Hinoshita Kaizan.
Peut-être, dans l'esprit de Jinmaku, ignorer une telle légende – presque une divinité en son temps – était-il inconcevable, en raison des milliers de gens ordinaires qui contribuèrent à façonner cette légende. Cette considération a du peser de tout son poids quand il plaça le nom de Akashi Shiganosuke au sommet de la liste des yokozuna sur la pierre que nous pouvons encore contempler aujourd'hui.
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