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Premièrement,
les consommateurs avisés pourraient tout simplement ne jamais
acheter leurs tickets à l’avance dans
l’espoir d’obtenir à chaque fois des réductions. Cela
pourrait causer une perte de revenus pour la NSK et pas mal de
cauchemars logistiques engendrés par les venues en masse
d’acheteurs de dernière minute venus au Kokugikan. La NSK
pourrait résoudre ce problème en décrétant
que les tickets à prix réduit ne son valables que pour la
journée entière, laissant une raison aux aficionados de
les acheter à l’avance. Le second problème est que la NSK
pourrait voir dans des tickets à tarif réduit l’admission
gênante d’une baisse de popularité du sumo. Elle doit donc
réfléchir pour déterminer s’il n’est pas plus
embarrassant de voir des sièges vides que de trouver des
solutions pour les remplir. Accessibilité ? Même si l’on rend le prix des tickets plus attractif, certains jeunes se plaindront encore de ce que le sumo n’est pas assez accessible. « Les basho ne se déroulent jamais là où je vis », est une rengaine bien connue. Depuis longtemps, le sumo a cherché à rectifier une telle perception au travers du programme de jungyo, qui emmenait les plus grands sumotori dans des villes lointaines entre les basho, et s’assurait que les tournois d’exhibition de dérouleraient à des endroits qui ne pourraient jamais caresser l’espoir de voir un tournoi de sumo. A la grande époque, les jungyo faisaient salle comble pendant des journées entières et ravivait sans conteste des soutiens lointains au sumo. Mais ces dernières années, il semble que la demande pour des jungyo de soit tarie. L’exemple le plus tristement frappant en est la fin de la tournée jungyo de Sapporo, qui rassemblait les foules durant quatre journées consécutives, mais lutte désormais pour vendre tous les tickets d’un évènement désormais réduit à une journée. Bien que de nombreux oyakata se soient vus demander, à diverses époques, de |
revoir
le système, et qu’il semble qu’en 2006 plus de jungyo se soient
déroulés, la question demeure de savoir si les jungyo
sont le meilleur moyen d’amener les masses vers le sumo. Pour être on ne peut plus clair, on doit continuer à faire venir les jungyo partout où ils restent populaires. Quand il s’agit de convaincre qu’on est un investissement rentable de temps et d’argent, il n’est pas de meilleure arme que le contact personnel. Toutefois, la véritable force de la NSK réside dans le contact très proche, et doit impérativement faire l’objet d’une publicité active. Sa première force – la possibilité de voir de l’action en gros plan pour quiconque arrive tôt – a déjà été abordée ici. Le deuxième atout réside dans l’accessibilité des lutteurs eux-mêmes. Globalement, le sumo professionnel n’a pas une mentalité de forteresse assiégée comme, par exemple, le cricket international ou la Premiere Ligue de Foot anglais, ce qui a pour conséquence des sessions d’entrainement de stars à huis clos, parfois même derrière des portes blindées. Dans le sumo, pour autant que la heya ne soit pas empêtrée dans des problèmes financiers, ou minée par des conflits internes, ou encore qu’elle n’ait pas digéré de vieilles expériences déplaisantes avec des visiteurs ou des étrangers, les Une rencontre chanceuse! - Chris Gould |
jeunes auront une possibilité optimum
d’être à proximité de leur rikishi favori. Si un
shinjinrui téléphone à la heya la veille, ou
demande gentiment et en personne, il aura la possibilité de
s’asseoir tout près
de ses héros du sumo pendant plusieurs heures lors d’un
asageiko, et aura sans doute l’occasion de leur parler ou de leur
demander une photo (lors de tournois amateurs, il est encore plus
facile d’aborder et de photographier les stars). Même si une heya
proscrit l’asageiko aux spectateurs, les lutteurs de divisions
inférieures et d’anciennes gloires du sumo peuvent être
aisément aperçus dans les couloirs du Kokugikan, souvent
en train de faire la queue dans un des nombreux snacks du complexe. Il
est plus avisé d’approcher ces personnes par l’entremise de
quelqu’un qui les connaît, mais même si cela n’est pas
possible, certains anciens sumotori engageront avec plaisir la
conversation si vous les surprenez par la connaissance de
détails sur leur carrière en activité ! Comme l’éditeur en chef de SFM l’a souligné dans un autre texte, le sumo professionnel devient lui aussi de plus en plus accueillant envers les fans non-Japonais. Au moins deux des ouvreurs du Kokugikan ont un niveau respectable en anglais, tandis que des guides et des torikumi en anglais sont disponibles gratuitement. Le site de la NSK a, bien entendu, sa version anglaise, tandis que des heya comme la Musashigawa dirigent des chatrooms en anglais. Comme il a été mentionné plus haut, certains Japonais argueront du fait que tout cela n’est disponible qu’à ceux qui vivent physiquement suffisamment près pour assister aux keiko ou aux basho. Cela dit, je trouve l’argument, selon lequel les affluences du sumo sont faibles parce que le sumo se tient dans trop peu de villes, pour le moins difficile à soutenir. Pour commencer, certains Suite |
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