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Résumé de l’Hatsu basho Texte par Lon Howard Photos par Carolyn Todd |
fois qu’il s’adjuge la Coupe de l’Empereur avant le
senshuraku. C’est également la troisième fois
consécutive que le jun-yusho va à un rikishi hiramaku,
donc les remarques du Rijicho concernant le groupe des ozeki – sur le
groupe comme les individualités – est de bon sens. La surprise
hiramaku vient cette fois-ci du trapu M9 Toyonoshima, qui n’abandonne
la course au yusho qu’à la quatorzième journée, quand il est
soulevé par le M4 Ama. Puis, au senshuraku, comme s’il voulait
souligner que son exploit est loin d’être un coup
de chance, il met le sekiwake Kotomitsuki dans l’embarras en le faisant
tournoyer avant de l’aplatir sur un katasukashi. Son score de 12-3 est
d’autant plus renversant quand on observe qu’il n’avait
enregistré qu’une seule fois un score de neuf victoires avant
dans sa carrière en makuuchi. Comme il va se
retrouver dans le haut des maegashira en mars, je crains que simplement
six victoires ne soient déjà impressionnantes à ce
rang ; cela dit, j’ai le sentiment que son sumo s’est
amélioré en raison du poids qu’il a pris et d’une
meilleure stabilité, ainsi que par une attitude plus
conquérante sur le dohyo. Pour revenir aux ozeki vilipendés, on a Hakuho et Chiyotaikai à 10-5, Kotooshu à 9-6, Kaio remportant ses deux combats des dernières journées pour échapper Suite |
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Le 20ème yusho d’Asashoryu décroché lors de l’Hatsu basho 2007 a fait forte impression sur certaines huiles du sumo, mais pas nécessairement le type d’impression à laquelle on s’attendait. Dans l’ozumo, le 20ème yusho d’un yokozuna est généralement la conclusion indubitable que l’homme en question est un dai-yokozuna, honneur décerné qu’aux plus magnifiques parmi les magnifiques. Mais pas cette fois-ci. Les quatre hommes en vie titulaires de ce titre ont tous quelque chose à dire à ce sujet après que le yokozuna a décroché son titre lors de la quatorzième journée (leurs nom de lutteur est employé ici). Takanohana ne manifeste pas un enthousiasme débordant, se contenant de mettre en valeur sa vigueur et sa souplesse, mais Taiho déclare que de remplir les responsabilités afférentes à la position de yokozuna est plus important que le simple nombre de yusho, ajoutant que son entraînement s’est relâché et qu’il lui reste à se développer sur le plan spirituel. Chiyonofuji établit qu’il doit faire preuve de plus d’engagement, tandis que Kitanoumi Rijicho déclare qu’en l’état actuel des circonstances, les vingt yusho ne veulent rien dire en raison de l’état pitoyable du groupe des | ozeki. La clé du club des dai-Y n’est
pas encore prête de se retrouver à la Takasago Beya, et
elle en est aucun doute encore plus éloignée lorsque le
yokozuna « oublie » de s’incliner face au M1 Dejima qui lui fait subir à la
huitième journée son unique défaite du basho. Qu’en cette occasion très spéciale, ces icônes du sumo aient été plus promptes à souligner les défauts d’Asashoryu qu’à encenser ses qualités est très révélateur. Ces déclarations sont sur toutes les lèvres à l’instant même où le yusho tombe dans son escarcelle lors de la quatorzième journée, donc on se doute que les journalistes qui ont posé les questions et les quatre hommes qui y ont répondu ont déjà anticipé cet instant, et ont eu largement le temps de préparer leurs questions et leurs réponses. Chiyonofuji ajoute qu’Asashoryu pourrait bien finir par s’adjuger 50 yusho. Une telle emprise sur les records du sumo pourrait remettre en question l’héritage de tous les autres précédent dai-yokozuna. Il apparaît désormais que ces hommes pensent que cela est parfaitement possible. C’est la quatrième yusho de rang pour Asashoryu, et la treizième |
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