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Amateur Angles numéro 5 La suprématie de Nichidai |
fois
dans les compétitions individuelles et par équipes ;
à titre d’exemple, la Nichidai a remporté la
compétition par équipes aux Championnats du Japon ces
trois dernières années, et ses membres ont
remporté le titre individuel ces deux dernières
années. En 2006, Nichidai avait sept des seize derniers
compétiteurs aux championnats universitaires. En outre, les deux
derniers yokozuna amateurs, Yoshida et Ichihara, sont issus de la
Nichidai. L’homme qui se cache derrière la plupart des succès de la Nichidai est le manager du club depuis 1983, Hidetoshi Tanaka. M. Tanaka est bien connu des cercles du sumo amateur, et pas seulement comme l’entraîneur de Nichidai. Cela fait plus de quarante ans qu’il est entraîneur ou manager à l’université, mais avant cela il était l’un de leur sumotori phares. Il fut yokozuna étudiant dans sa troisième année à l’université et y croisa Wajima, qui devint plus tard le 54ème yokozuna de l’ozumo. Après être sorti diplômé de Nichidai, M. Tanaka reçut un poste de professeur assistant et commença à entraîner le club de sumo. A cette époque il était encore lui-même un athlète amateur, qui remporta le titre de yokozuna amateur à trois reprises, en 1969, 1970 et 1974. Il cessa sa carrière d’athlète en 1980 avec un total de 34 titres remportés. Suite |
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Le dernier article d’Amateur Angles devait être rendu juste avant
les Championnats Amateur du Japon en décembre dernier. J’avais
écrit au sujet du statut de makushita tsukedashi, et sur la
poignée de sumotori japonais ayant la chance chaque année
de conquérir une éligibilité à ce statut et
donc un passage automatique en haut de la division makushita (comme
équivalent à un makushita 15). Le tournoi de
décembre, le plus prestigieux du calendrier amateur au Japon, a
vu Takayuki Ichihara (l’un des favoris) conquérir le titre de
yokozuna amateur pour l’année 2006. La victoire d’Ichihara a créé un précédent dans le sumo amateur depuis le durcissement des règles d’accession au statut de makushita tsukedashi en 2001.comme vous vous en souvenez peut-être, le vainqueur de l’un des quatre évènements en question reçoit un droit d’accès en makushita dans l’année qui suit sa victoire dans le tournoi ; cependant, depuis 2001, personne n’avait remporté le Championnat du Japon en sus de l’un des autres tournoi. Ichihara est devenu le premier à réaliser |
cette
performance et donc à s’adjuger l’avantage supplémentaire
de commencer comme makushita 10. Cela lui conférait une chance
encore plus grande de devenir sekitori après seulement un basho
; toutefois, atteindre la juryo requérait une superbe fiche de
6-1 ou 7-0, et il finit le tournoi avec deux défaites sur ses
sept combats. Le présent article n’est pas sur Ichihara, ni même sur l’un de ses coreligionnaires susceptible de devenir sekitori. Je vais plutôt m’intéresser à la mère nourricière d’Ichihara, la Nihon University (Nichidai), et à la façon dont elle est devenue la chaîne d’assemblage pour la crème des athlètes amateurs et des rikishi de l’ozumo d’un très bon niveau. Et de fait, le club de sumo de l’université connaît tant de réussite à sortir des athlètes de haut niveau, l’université est si dominatrice, et ses diplômés ont tant de succès que l’on pourrait presque la comparer à une heya officieuse. La Nihon University balaie généralement tout sur son passage dans les principaux tournois du sumo amateur, à la |
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