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Et maintenant à vous ! Comment êtes vous devenu un fan de sumo ? par Ryan Laughton |
durant l’un de nos arrêts, et je finis par tomber sur deux boîtes
encore scellées de cartes menko de 1958 (les cartes menko sont
des cartes à jouer). Les menko sont encore enveloppées
dans un fin tissu, les scellés d’or sont tous là et les
boîtes sont même entourées par le ruban d’origine. A
cette époque, je n’ai pas la moindre idée de ce que
c’est, mais je sais qu’il m’en faut une. C’est là que se place mon plus grand regret de collectionneur de sumo menko : n’avoir acheté qu’une boîte et pas les deux ! Après cela je me mets à suivre le sumo sur la NHK et me considère même comme un grand fan puisque je suis plus les tournois que 95% des Japonais de ma génération, même si je ne suis jamais véritablement tombé amoureux du sport. Je me prends surtout de passion pour la collection des menko, ayant été collectionneur de cartes de base-ball durant ma jeunesse. A cette époque, c’est les menko avant le sport en lui-même. Mon retour aux Etats-Unis provoque ensuite une interruption dans mes collections de menko et le suivi du sumo. C’est ensuite que je découvre ce que E-Bay peut faire pour raviver ma collectionnite de menko. Nous arrivons alors à l’Haru 2006. Je décide que si je dois devenir un collectionneur de menko, il me faut tout d’abord devenir un fan de sumo. Après cela, je deviens un spectateur assidu du stream et me plonge dans les subtilités du sumo que j’avais négligées précédemment comme l’histoire, les techniques, la culture, la vie des heya… Next |
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A chaque numéro de SFM, nous demandons à l'un d'entre vous de nous parler de lui et du sumo. Vous pensez avoir quelque chose qui intéresse nos lecteurs ? Ecrivez nous dans notre section courrier ! Bonne lecture. |
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A l’instar de certains fans de sumo, je suis incapable de cibler un
événement précis qui m’ait fait évoluer du
« Hmmm… deux gros lards » à « Wow ! Deux
habiles athlètes… ». Je pense qu’au bout du compte cela
n’a que peu d’importance tant que la transformation s’est faite. Elle
s’est faite plus par nécessité que par curiosité,
mais désormais je trouve le sumo extrêmement fascinant et
passionnant. Sans plus attendre, voici l’histoire… Avant 1994, mon idée principale sur le Japon était qu’ils construisaient de très bonnes voitures. En fait, on n’avait pas beaucoup d’idées sur l’étranger dans mon petit bled du Wyoming. Ce n’était la faute de personne, mais la télévision du coin d’avant l’Internet et le câble n’était pas propice à l’ouverture vers l’étranger. Le plus gros contact en la matière était d’aller au vidéoclub tenu par une famille de Coréens pour louer une cassette. Tout changea l’été précédant mon entrée en université, à environ sept heures du matin un samedi. Peu désireux de faire autre chose en dehors de dormir, je répondis à un coup de téléphone, et convint dans les |
brumes du sommeil de faire quelque
chose, quelque part, et pour quelqu’un, dans le cadre d’un mi-temps
étudiant. Quand je me réveillai plus tard ce
jour-là, je compris que j’avais accepté d’être
professeur de conversation anglaise pour aider des étudiants
étrangers dans l’apprentissage de la langue. Plutôt que de
refuser finalement le poste, je décidai que je ferai mieux de
devancer le choc culturel qui m’attendait puisque je devais de toute
manière intégrer l’université du Kansas. Ce boulot
s’avéra être un des meilleurs que j’ai eu à occuper
de ma vie. Je rencontrai des gens venus de toute la planète et
en vint à m’apercevoir de ce que j’avais loupé en termes
culturels durant les 18 premières années de ma vie.
Durant les deux années au cours desquels je l’exerçai, je
fréquentai quelques amis japonais et décidai après
cela que j’allais étendre mes quatre années
d’études supérieures en cinq ans en allant vivre au Japon
pour y enseigner l’anglais. Avance rapide vers l’an 2000, cela fait presque un an que je vis au Japon. Bien qu’effectuant un circuit touristique planifié sur Kyushu, je me balade en ville |
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