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s’il
peut trouver une source temporaire de revenus additionnelle et trouver
quelqu’un pour garder ses affaires pendant quelques mois tandis qu’il
effectuera sa remontée.
Le make-koshi sans doute le plus impressionnant est le 7-8 établi par le M4 Homasho, qui montre suffisamment de qualités pour sa première apparition dans le haut de la makuuchi pour rejoindre le groupe des nouveaux espoirs japonais. Il s’adjuge un scalp d’ozeki, une victoire disputée sur Kotooshu lors de la troisième journée, mais se défait également de trois lutteurs classés en dessous de celui-ci. Il est devenu plus agressif et ne se lance désormais plus dès le départ dans de prévisibles postures à base d’ottsuke. Au rang des soucis, il semble trainer une blessure chronique à la cuisse, ce qui était manifeste lors de son premier basho en makuuchi en mai dernier. Lors de l’Hatsu, il porte un bandage bien visible, et on peut distinctement le voir boiter vers la fin du basho. S’il n’arrive pas à solutionner ce problème, il devrait connaître des problèmes lors des fins de basho. L’armée des fans du M5 Takamisakari ont du avoir un moral au beau fixe avec son début à 6-2, et ont peut-être eu des visions d’accession en sanyaku, mais hélas, un banzuke farceur et de bonnes doses de réalisme ont mis fin à ces espoirs. En raison d’une part du kyujo de Baruto, et d’autre part du fait que les Sadogatake boys (Kotooshu, Kotomitsuki et Kotoshogiku) n’ont pu s’affronter les uns les autres, il doit affronter trois des joi-jin, ce qui suffit à ruiner la fête… il finit à 7-8 et se retrouvera dans un environnement plus familier pour l’Haru. Tandis que les sept victoires de Takamisakari peuvent être considérées comme une belle | surprise,
deux autres hommes avec le même total approchent la catastrophe.
Le M5 Kokkai se présente mystérieusement à l’Hatsu
avec treize kilos de mois, et ça finit par se voir car il se
fait balader comme jamais. On observe des bribes encourageantes de
combats sans toutes ces tentatives
décérébrées de tirages, mais sinon son sumo
est plus ou moins le même. Peut-être essaie-t-il de changer
la donne, mais pour faire quoi ? Pour le M10 Iwakiyama, la roue
continue de tourner à contresens à une vitesse folle. Sa
propre marque de 7-8 suit de près l’apocalyptique 2-13 de
Kyushu. Certains parlent de blessure au cou, mais la plupart des
rikishi souffre plus ou moins de quelque chose, donc c’est un vrai
faux-semblant. Il n’y a pas si longtemps, ces deux là
étaient qualifiés d’ozeki en puissance, mais depuis la
pente s’est inversée. Quand un banzuke heureux a propulsé le shin-nyu-maku Kakuryu à une place de M8 à Kyushu, la plupart des prédictions le concernant étaient bien pessimistes, mais il surprit les experts en entamant un départ flamboyant avant de régresser pour finir à 8-7, demeurant à son rang. Cette fois-ci, les costauds ont attendu ses tours de passe-passe, mais son 6-9 demeure suffisant pour lui assurer un autre tour dans la division reine. Autre Mongol poids léger dans le même moule qu’Ama, il est également jeune, rapide et imaginatif, mais à la différence d’Ama, il doit produire plus de techniques en puissance pour compléter sa palette de manœuvres de contournement. Puisque de nouvelles têtes font leur apparition dans les rangs joi-jin (Kotoshogiku, Tokitenku, Homasho), d’autres doivent évacuer la place, et il se pourrait bien que ce soit la dernière fois que l’on voit Aminishiki, Dejima etTochinonada |
dans
ces parages. Le M2 Aminishiki n’a que 28 ans, mais la raclée
à 4-11 qu’il subit pendant l’Hatsu implique qu’avec son genou
fragile, il est Tokitenku
douteux qu’il puisse défier les sanyaku à nouveau. Le M1 Dejima établit une grosse surprise dans ce basho en balançant le yokozuna lors de la troisième journée, et ajoute à son tableau de chasse Hakuho et Kotomitsuki, mais cela ne l’empêche pas de s’écrouler avec un 4-11, donc à 33 ans et avec ces appuis déplorables, il n’a absolument pas la condition pour garder le rythme des nouvelles jeunes pousses. Arrivant aussi à l’âge de 33 ans, le M6 Tochinonada est en fait un ancien joi-jin, mais son 6-9 à ce rang est désormais probablement ce qu’il peut espérer de mieux. L’ancien tueur de géants aura de la chance si on arrive à le revoir sur le même dohyo que des sanyaku. La série de deux basho dans la Suite |
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