|
MB : Vous
envisagez de disputer les prochains championnats du Monde en Suisse en
2007 ou d’autres évènements européens ? MK : J’aimerais disputer à la fois les Europe (en Hongrie) et les Monde (en Suisse) cette année, si je fais suffisamment bonne impression pour être sélectionné pour représenter l’Angleterre. MB : Quel type d’entraînement suivez vous ? MK : La majeure partie de mon entraînement (quand je peux pratiquer) est basée sur la lutte pro puisque je suis un lutteur de haut niveau ici. Certains des lutteurs que je connais m’aident un peu avec de l’entraînement au sumo, bien que ce ne serait pas du luxe que j’en fasse plus. Cela dit, la plus grande partie de mon temps part à faire le taxi pour mes enfants. MB : Pensez-vous que le sumo puisse décoller au Royaume Uni ? MK : Je ne pense pas que le Royaume Uni soit suffisamment ouvert d’esprit pour le sumo. Ils continuent à voir les « gros Poussah » comme des sujets de railleries et de ridicule, et sont incapables de voir au-delà la technicité, l’équilibre, la |
puissance et l’agilité des lutteurs de sumo. Ce serait très nouveau, même si j’espère me tromper. MB : Sur un plan plus large, certains au Japon poussent en faveur de la reconnaissance olympique du sumo amateur. Est-ce quelque chose d’envisageable ou juste un doux mirage selon vous ? MK : Si vous m’aviez posé la question un an plus tôt je vous aurais dit que le sumo n’est pas un sport mondial. Mais au vu du nombre de pays qui ont débarqué dans le sumo ces dix derniers mois, je dirais maintenant « pourquoi pas ? ». J’ai toujours pensé pour ma part que les Olympiades ne devraient concerner que les sports individuels, pas les sports d’équipes, donc le sumo entre dans ma définition. MB : Des tensions sont apparues au sein de la Fédération Internationale de Sumo (FIS) ces dernières années au sujet de rikishi amateur tirant un profit financier de leur sport (la FIS s’y oppose alors que des représentants de haut rang de la Fédération Européenne apparaissent plus actifs dans la course au cachet). Quelle est votre position sur le fait de laisser ceux qui n’auront jamais une chance d’accéder au monde |
professionnel de ce sport de pouvoir se faire un peu d’argent en le pratiquant ? MK : Comme pour la plupart des sports de nos jours l’argent possède une grande influence. Personne ne veut s’engager dans un sport uniquement pour la compétition. Donc si quelqu’un me donne de l’argent pour faire quelque chose que j’aime, qui suis-je pour lui dire non ? Plus sérieusement toutefois, si on passe pro dans n’importe quel sport, ça me va parfaitement, tant qu’on ne réclame pas le meilleur des deux côtés en espérant apparaître pro un jour, amateur le lendemain. MB : Si vous pouviez rajeunir de quelques années, auriez vous aimé intégrer le sumo professionnel, sachant ce que vous savez sur ce sport ? MK : La réponse est facile – OH OUI ! Quand je regardais le sumo à la télé il y a des années je rêvais d’être là avec eux et de devenir le premier Yokozuna anglais. Toute personne possédant une machine à remonter le temps est priée d’entrer en contact avec moi.
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||