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M4 Kakizoe
dans les deux premiers jours pour rester en sanyaku, mais il demeure
désormais en place pour évincer Kotomitsuki ou
Miyabiyama, s’ils venaient à chuter. Des trois autres komusubi,
seul Roho parvient à conserver son rang, enregistrant un 8-7
dont certains pensent qu’il devrait faire l’objet d’une petite note
explicative, cinq de ses succès ayant été conquis
via une henka au tachiai. Après l’une de ces henka vers la fin
du basho, on a pu entendre des murmures dans l’assistance qui avaient
un arrière-goût de huées, une chose inédite
en honbasho. Après avoir établi un assez rare kachi-koshi comme shin-komusubi en septembre, Kokkai apparaissait à certains comme étant prêt à se battre pour une promotion, mais sa quête s’effondre en pièces cette fois-ci puisqu’il ne parvient pas à battre un seul lutteur mieux classé que lui et qu’il n’enregistre sa première victoire qu’à la dixième journée en battant un autre rikishi alors à neuf défaites, le M1 Iwakiyama. Son 3-12 pourrait fort bien l’envoyer à son plus mauvais classement depuis les temps où il était shin-nyumaku. Mais… si je m’en réfère à mes observations du résumé de l’Aki, ma seule surprise est que son make-koshi soit si important alors qu’il continue à se servir abondamment de ses tirages et claques sur le dohyo. Le dernier sanyaku, le shin-komusubi Asasekiryu, décroche un 6-9 plus prévisible, sans doute suffisamment mauvais pour abaisser le degré de la compétition en janvier pour lui à un niveau plus gérable. Comme les quatre rangs de komusubi de Kyushu constituaient l’exception et pas la règle, et étant donné que deux de ces quatre komusubi ont concédé un make-koshi, on doit s’attendre à ce que les deux places disparaissent tout simplement après la rédaction du nouveau banzuke. La pilule sera dure à avaler pour Kotoshogiku, qui a connu ce qui peut s’apparenter à un basho de percée | avec 10-5. Pour certains, il doit être Kotoshogiku
promu. Si cela devait être le cas, il y a une chance que le 10-5 du M3 Dejima suffise également pour une promotion, ce qui permettrait d’équilibrer le secteur des sanyaku dans le banzuke. Quoi qu’il en soit, je me dois de féliciter ‘Giku, qui paraît avoir franchi un autre palier, après un début à 0-4. Je ne suis pas sûr qu’il survive aux grosses pointures qu’il devra affronter dès le début du basho en janvier, mais il a sans aucun doute montré un tachiai plus tranchant et plus de créativité dans son sumo cette fois-ci. Si Dejima est promu, ce sera son premier retour chez les sanyaku après trois années et demi, sinon, il connaîtra tout de même son meilleur classement en deux ans. Quoi qu’il en soit, il n’a aucune chance de rester à son nouveau classement, n’ayant affronté que six lutteurs mieux classés que lui à Kyushu, alors que cette fois il aura droit à toute la palanquée des sanyaku, yokozuna compris. Mais je reste un fan tardif toutefois, l’ozeki ayant pu montrer cette fois-ci comment il avait été à même de conquérir ce rang et de la défendre durant plus d’un an. Dommage que le |
mauvais
sort se soit acharné. Les deux M1 ont pris des vestes bien prévisibles. Ama a montré qu’il n’est pas encore un joi-jin permanent. Bien qu’il ait disposé des deux sekiwake, le reste des sanyaku l’ont tous battu. On le dit souvent, je sais bien, mais quand le petit insiste dans les assaut droit devant sur ses adversaires bien plus gros que lui, tout ce dont ceux-ci ont besoin est d’une poussée au bon moment – ou bien placée – et tout est fini. Tant qu’il ne parviendra pas à mettre une créativité tangible dans son tachiai, il ne comptera jamais suffisamment de victoires sur les haut classés pour les rejoindre. En ce qui concerne Iwakiyama – que diable s’est-il passé ? Je reconnais que j’avais été bluffé qu’il parvienne à rejoindre le sommet des rangs maegashira, même sans battre un quelconque lutteur d’importance, mais ni moi ni qui que ce soit d’autre n’avait envisagé cette chute libre avec un départ à 0-12. Après cela, il parvient à battre les frères « Zakura », Toyo et Kita, mais c’est tout. Un gros coup dans le capital confiance. Le M3 Tokitenku a montré des preuves tangibles qu’il peut s’en tirer dans le haut des maegashira en délivrant un solide 9-6, un avertissement à ses futurs adversaires. Même s’il perd face aux grands, il leur donne généralement de l’ouvrage, en raison de sa puissance respectable, et de la crainte que leur inspire son sac à malices. Pour en finir avec les joi-jin, il faut noter la performance mystérieuse du M2 Futeno, qui se débarrasse à Kyushu de trois ozeki mais ne peut décrocher que deux autres victoires. Son 5-10 est une grosse déception, car il prouve une fois de plus qu’il n’est pas à même de décrocher un kachi-koshi à quelque rang que ce soit au-dessus du milieu des maegashira, en dépit des signes évidents qu’il a les capacités de rivaliser avec quiconque. Si l’on considère le reste des kachi-koshi, la paire des M6 Kyokutenho Suite |
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