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souvent
disponibles pour un ou deux athlètes seulement. Cela n’a pas
toujours été le cas, puisque avant septembre 2001 les
prérequis pour recevoir le statut de makushita tsukedashi
étaient moins restrictifs. Le statut de tsukedashi existe depuis bien avant l’ère Taisho, mais les athlètes furent intégrés au banzuke à différents niveaux. Les placer seulement en makushita s’est formalisé uniquement sous l’ère Showa. En 1966, il a été établi que le statut de makushita tsukedashi serait à makushita 60, le dernier rang de cette division. Si le nouvel entrant faisait un make-koshi, il retombait immédiatement en sandanme, mais d’un autre côté, deux zensho yusho consécutifs (ou équivalent) le propulserait en juryo. Parmi ceux qui ont accompli cette performance, on compte Wajima, Asashio, Musoyama et Miyabiyama. A cette époque les athlètes se voyaient accorder le statut de tsukedashi s’ils avaient fait de belles performances et reçu des médailles aux compétitions universitaires. Toutefois, des questions se firent jour quant à la qualité des rikishi en provenance des rangs amateurs, et par conséquent le critère de sélection furent durcis en mars 1993, les athlètes devant atteindre les huitièmes de finale des Championnats Amateurs. De cette période sont issus des lutteurs tels que Kotomitsuki, Dejima et Takamisakari. Après ceci, le succès de certains lutteurs amateurs ayant débuté la compétition depuis le maezumo a provoqué une nouvelle refonte des conditions. Par exemple, Hokutohikari (Hakkaku-beya) a eu quatre années plutôt ordinaires à la Nihon University mais il est parvenu jusqu’en juryo. De la même manière, Tochinohana de la Meiji University a du gravir les échelons depuis le maezumo, mais il a pu devenir komusubi. Leurs succès ont provoqué les changements du système tel que nous le connaissons |
aujourd’hui. Donc, qu’en a-t-il été des récents tsukedashi ? En 2002, le yokozuna Kokutai a été un jeune athlète du nom d’Ushida, qui lutte désormais en makuuchi sous le nom de Futeno. La même année, le yokozuna Gakusei, Yokoyama Hideki de la Toyo University, a décidé de se passer de la faveur et d’entrer sur le marché du travail. L’année suivante, il combattit aux Championnats d’Entreprises et en devint le yokozuna, et décida cette fois d’entrer dans les rangs professionnels. Il est désormais connu sous le nom de Takamifuji, bien qu’il soit encore scotché en makushita. Le yokozuna amateur de 2002 a été Onishi Masatsugu de la Nihon Taiiku University ; toutefois, il choisit d’abandonner son statut de tsukedashi pour pouvoir être diplômé. Il rentra plus tard en maezumo en janvier 2004, devenant le premier yokozuna amateur à commencer depuis le départ. Il a depuis gravi les échelons et est connu de son shikona Yoshikaze. En 2003 le yokozuna Kokutai, Nakano de la Toyo University est entré à la Musashigawa en mai de l’année suivante. Jusqu’ici il est descendu jusqu’en sandanme, et est remonté en makushita, et combat sous son propre nom. Le yokozuna Gakusei de 2003 a eu jusqu’ici une meilleure carrière. Kanbayashi Yoshiyuki, étudiant en quatrième année à la Kinki University, est entré dans les rangs professionnels en mars 2004 et a jusqu’ici atteint le bas de la juryo, où il réside actuellement. Bien que Kanbayashi ait eu ses hauts et ses bas depuis son entrée dans l’Ōzumō, ceux-ci ne sont que peu de choses en comparaison des malheurs du yokozuna Gakusei de 2004, Hakiai. Il n’envisageait pas initialement une carrière dans le sumo professionnel, mais changea d’avis en recevant son statut de |
tsukedashi. Sa carrière, toutefois, a été
chaotique et les blessures l’ont propulsé hors du banzuke. Le yokozuna Gakusei de 2005 a eu un peu plus de chance mais a eu aussi sa part de soucis dans sa courte carrière. Shimoda Keisho de la Nihon University a commencé avec un yusho makushita de 7-0 mais n’a pu être promu en juryo. Ceci amena un certain intérêt, aussi bien pour le rikishi lui-même que pour sa non-promotion. Il n’a pas été à même de conserver cet état de forme, et en fait a été make-koshi deux mois plus tard. Il a depuis récupéré et demeure dans le haut de la division makushita, attendant une autre chance de recevoir sa première paie dans le sumo. Donc, les récipiendaires ont parfois renoncé à leur statut de tsukedashi en faveur d’une carrière plus certaine, ou d’au moins les qualifications qui pourraient l’aider. D’autres ont saisi cette opportunité mais n’ont pas toujours eu le même succès qu’ils avaient eu au niveau amateur. Mais pour certains, le résultat d’une carrière à succès dans les rangs amateurs peut être une ascension très rapide dans les rangs professionnels salariés. Jusqu’ici, cette année, le yokozuna Gakusei est Mori de la Nihon University. Le yokozuna d’Entreprises est un ancien de la Nihon University, Ishimae, bien qu’il soit sans doute un peu âgé pour entrer dans l’Ōzumō. Le Kokutai yokozuna est un autre athlète de la Nihon University, Ishihara Takayuki. Alors que cet article est en cours d’écriture, le yokozuna amateur 2006 sera annoncé en fonction des résultats du Championnat Amateur de décembre. Sera-ce l’un de ces hommes qui s’adjugera le titre ultime, ou un autre nom émergera-t-il ? Et enfin, l’un des yokozuna amateurs de 2006 sera-t-il bientôt dans les rangs professionnels ?
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