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l’ozeki Kotooshu puisse l’employer s’il devait devenir yokozuna un jour. Lors du Natsu basho 2007, l’ozeki Hakuho aura une nouvelle chance sérieuse de promotion au rang de yokozuna. S’il devait remporter le yusho ou établir une performance équivalente, il devrait selon toutes probabilités être promu comme 69ème yokozuna suite à ce basho. D’ores et déjà, des discussions sérieuses sont en cours pour déterminer quel style Hakuho pourra bien employer. Hakuho appartient à la Miyagino-beya, dont Yoshibayama est le fondateur. Après son retrait de la compétition suite au basho de janvier 1958, Yoshibayama se vit accorder un ichidai toshiyori (toshiyori d’une génération) par la NSK, puis il fonda le Yoshibayama Sumo Dojo, mais après qu’il a hérité du toshiyori Miyagino, le dojo fut rebaptisé en Miyagino-beya. Pour cette raison, beaucoup d’amateurs du style Shiranui sont impatients de voir Hakuho poursuivre la tradition. Pour l’anecdote, il existe dans le quartier de Ryogoku un restaurant chanko appelé « Yoshiba », où se trouvait l’ancienne heya Miyagino, et dont l’ancien dohyo est toujours intact dans le restaurant. Le onzième yokozuna Shiranui Koemon naît dans la ville d’Ozu, préfecture de Kumamoto. Son grand-père a combattu comme ozeki dans des tournois amateurs locaux tout en conservant son emploi de fermier. A 16 ans le jeune Koemon (qui s’appelle alors Minematsu Harano) se taille une belle réputation dans sa région, où il ne connaît pas d’adversaire à sa mesure. Quatre ans plus tard, par l’entremise d’un propriétaire terrien fortuné, le jeune Koemon est présenté à Minato oyakata du sumo d’Osaka, aujourd’hui reconnu |
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comme le huitième
yokozuna, Shiranui Dakuemon. L’oyakata s’était vu accorder une
licence de yokozuna par la Maison des Yoshida Tsukasa, et avait
combattu dans les basho de Tokyo, Osaka et Kyoto. Minato oyakata est
aussi originaire de Kumamoto et est devenu un important
découvreur de talents après son retrait de la
compétition. Minato oyakata se prend instantanément d’affection pour le jeune Koemon, non seulement parce qu’il est de la préfecture de Kumamoto, mais qu’il est aussi beau garçon et a le teint clair en dépit de son passé de fermier. Son physique lui gagnera plus tard une immense popularité, et il sera assidûment suivi par des nuées de fans féminines. Koemon fait ses débuts sur le dohyo sous le nom de Shingari Minematsu dans le sumo d’Osaka à l’âge de vingt ans et entame immédiatement sa domination. Comprenant son potentiel, Minato oyakata l’emmène à Tokyo (Edo à l’époque) pour y intégrer l’Ozumo en 1850. Shingari fait ses débuts dans le sumo de Tokyo au basho de novembre 1850 comme makushita nidanme tsukedashi de la Sakaigawa-beya. Shingari améliore ses scores à chaque basho, mais en raison des coutumes anciennes, son rang dans le banzuke ne s’élève que très progressivement. Après huit années dans le sumo de Tokyo, Shingari est enfin promu chez les maegashira lors du basho de novembre 1856, sous le shikona de Shingari Katsugoro. Au basho suivant, en janvier 1857, son shisho lui donne le nouveau shikona de Shiranui Koemon, d’après son propre shikona de quand il était lutteur. Koemon a alors déjà 31 ans. Le shikona de « Shiranui » vient du |
village
de Shiranui (aujourd’hui un quartier de la ville d’Uki) dans la
préfecture de Kumamoto. Le nom de ce village est basé sur
un phénomène naturel consistant en des flammes
mystérieuses dont on dit qu’elles apparaissent dans la Mer
d’Ariake voisine.
Suite
Lors de ses débuts en makuuchi, Shiranui affronte Jinmaku Kyugoro – qui deviendra le douzième yokozuna. Même si Jinmaku n’est encore qu’un rikishi de makushita, il est déjà extrêmement prometteur. Leur combat est le plus disputé du basho et se termine avec la défaite de Shiranui. On raconte que Jinmaku est particulièrement motivé pour affronter Shiranui, qui l’aurait méprisé un jour où ils se sont rencontrés dans une rue. Jinmaku avait salué sincèrement Shiranui, qui se moqua de lui et l’ignora. Dans sa carrière, Shiranui ne sera jamais capable de gagner un combat face à Jinmaku : sur quinze rencontres, il en perdra treize pour deux nuls. Au faîte de sa carrière, Shiranui fait face aux quatre rikishi impressionnants connus comme « les Quatre Rois d’Awa » - Jinmaku, Kimenzan Tanigoro (qui finira yokozuna), Nijigatake Somaemon (finira ozeki) et Onaruto Uraemon (finira maegashira 2). Ils sont aussi connus comme les « Awa », étant au service du seigneur de Tokushima (région aussi connue comme région d’Awa). Après de longues années de lutte et de persévérance, lors du basho de mars 1862, Shiranui est finalement promu ozeki. Il a 37 ans et une douzaine d’années se sont écoulées depuis son arrivée dans |
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