|
Quand les choses se corsent... par Eric Blair |
pas ! Ne même pas faire un effort en officialisant son agacement face à cette humiliation est une insulte pour les millions d’habitantes d’Osaka. Indépendamment des sentiments personnels envers les traditions du sumo ou autres, Ota aurait du, devait à tout le moins, se lever une minute pour montrer qu’elle était là. En n’en faisant rien, elle a reporté cette baffe sur chacune des femmes de la région d’Osaka, et si elles sont suffisamment bêtes pour renouveler le mandat d’Ota après ce spectacle pitoyable, elles ne mériteront rien de moins : on a ce qu’on mérite… Enfin, allons vers la délicieuse Mme Uchidate, la médaille de bronze. Elle peut ronchonner de tout son soûl sur les traditions et la culture, mais sur ce sujet de ‘son sexe contre ses croyances dans les traditions environnant un sport’, elle brille par son absence. Où est-elle ? Qu’a-t-elle à dire à ce sujet ? Ai-je manqué quelque chose ? Y a-t-il une goutte de sueur qui cherche à perler de son front pour montrer que Newton avait raison ? On dirait que quand les choses se corsent, les femmes fortes se tirent d’ici. Pensez-y. EB Note du rédacteur : les opinions exprimées dans cet article sont celles de M. Blair et ne reflètent pas nécessairement les opinions de Sumo Fan Magazine ou de ses membres. Home |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Le
« festival henka » qu’ont été les derniers
combats du senshuraku du récent Haru basho a vu trois vainqueurs
– et pas seulement le Mongol célébré par tout le
monde, moi compris, comme le prochain yokozuna. Bien entendu, et comme le mérite sa dérobade parfaitement exécutée devant un yokozuna en mal d’hinkaku, l’ozeki Hakuho est au sommet du jour – un nom à graver dans les annales de l’histoire. Bien après que les lecteurs de cet article / spectateurs de la NHK en ce 25 mars d’infamie, auront mangé les pissenlits par la racine, c’est toutefois le shikona du Mongol que les livres d’histoire conserveront – Hakuho Sho. Mais aujourd’hui cela dit, les médailles d’argent et de bronze qui complètent ce podium selon moi ont été, dans l’ordre, la gouverneure d’Osaka Fusae Ota et la petite fiancée des écrans de télé nippons, la scénariste et membre du YDC Makiko Uchidate – une dame moins connue pour son appréciation chaleureuse de choses de type ‘yokozuna mongol’ que pour son adhésion et son admiration des règles en tant que règles – et une femme par-dessus le marché. Ota est le chef du gouvernement préfectoral d’Osaka et, comme |
le ‘e’ ci-dessus l’indique, elle appartient à l’espèce
féminine. Comme boss de l’une des plus bruyantes et
agitées culturellement des villes japonaises, on pourrait
s’attendre à une réaction un peu plus
véhémente de sa part quand lui arrive son habituelle
baffe sous la forme du ‘non, vous ne monterez pas sur le dohyo, madame,
allez-vous en !’ qu’elle reçoit de la NSK en visite chaque mois
de mars, quand vient sur la table le sujet de savoir qui doit remettre
le trophée sponsorisé par son gouvernement. C’est
regrettable toutefois, 2007 n’a rien apporté de neuf en la
matière, et comme elle le fait chaque mois de mars depuis
qu’elle a été élue par sa populace, Ota a à
nouveau choisi de répondre à cette baffe dans les
gencives de type ‘n’y pensez même pas madame’ de façon
molle, sans doute une meilleure attitude que de s’embarquer dans les
querelles proverbiales avec les oyakata… Vraisemblablement Ota, avec le temps gagné à ignorer l’égalité garantie par la constitution démocratique de son pays, cherchait-elle au senshuraku à trouver les manières de ramener sur le devant de la scène culturelle et des affaires une ville qui est toujours restée dans l’ombre de Tokyo et Yokohama. Mais encore une fois, peut-être |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|