|
Riho et Renata avec Baruto |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
CT : Quel est l’état des installations de sumo dans votre pays ? RR : Malheureusement, nous n’avons en général que des dohyo de plastique posés au sol, donc ce n’est pas très exaltant en terme d’atmosphère. Pour les Championnats du Monde Junior, nous avons pu construire un véritable dohyo d’argile avec l’aide de terrassiers locaux, et c’était vraiment fantastique ! La FIS a été satisfaite de la construction (note de SFM : Riho s’est vu honorer d’un officiel Diplôme d’Honneur [Gaimu Daijin Houshou] par Taro Aso, Ministre des Affaires Etrangères japonais, pour sa carrière au service du sumo et de la promotion de la culture japonaise en Estonie). CT : Puisqu’on parle de la FIS, comment sont les relations entre le sumo européen et le Japon ? RR : Pour ne parler que de nous-mêmes, nous avons toujours eu une relation véritablement excellente avec Tokyo. Dès le début, Kazuo Kurazono, qui fait partie de la famille du Président de la FIS Hidetoshi Tanaka, a commencé à nous aider en 1996, sur les instructions de M. Tanaka, et nous a encouragé à nous engager et à participer aux compétitions. Il a aussi encouragé |
Kaido
à venir au Japon pour y intégrer une heya. Quand Kaido
est arrivé, bien sûr, il ne parlait pas le japonais,
n’avait aucune idée de ce qu’il devait faire, et M. Tanaka a
été si généreux, l’aidant pour son
installation et son logement, lui montrant où aller, le
renseignant. Maintenant, le fils de M. Kurazono, qui a
étudié et s’est entraîné à la
Nichidai, est avec Kaido à l’Onoe-beya [ndt : le Sandanme
Satsumariki]. CT : Nous avons récemment interviewé François Wahl de la Société Suisse de Sumo qui s’inquiète de ce que la FIS ait changé les dates des Championnats du Monde, leur faisant perdre de nombreux sponsors. En savez-vous plus à ce sujet ? RR : Je ne sais rien de tout ça. Nous avons reçu confirmation de la date fin 2006, et nous n’avons pas entendu parler d’un changement de date. CT : Dans quelques mois, le Comité International Olympique se réunira pour voter sur la possible inclusion du sumo comme sport olympique. Est-ce un but réaliste |
pour le sumo amateur ou y a-t-il trop de soucis au plan international ou un contrôle japonais trop fort de ce sport ? RR : Comme Tokyo est ville candidate à l’organisation des Jeux Olympiques en 2016, et étant donné que le sumo est le sport national japonais, nous allons faire pression pour une inclusion en 2016. Si Tokyo l’emporte, il sera bien plus facile de le faire accepter dans le programme comme une évolution naturelle. Si Osaka l’avait emporté pour 2008, nous aurions visé cette date, mais c’est Pékin qui a emporté le morceau. Pas mal de travail et d’argent ont été investis pour faire ces Championnats et montrer au CIO comment nous fonctionnons, et ici en Estonie nous sommes d’ores et déjà affiliés au Comité Olympique Estonien et nous recevons des fonds limités, bien que bien entendu ce soit moins que les autres sports olympiques officiels. Il y a toujours des problèmes internes dans les associations sportives, mais il semble y avoir eu pas mal de malentendus dans les problèmes qui sont arrivés aux Suite |
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||