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Futabayama, car ce dernier a déjà pris sa retraite au moment où Chiyonoyama atteint le haut des rangs makuuchi. En janvier 1942, Masaharu est programmé pour effectuer les combats de maezumo sous le shikona de Sugimura, son vrai nom. Toutefois, juste avant le début du basho, il se blesse sérieusement au genou droit. Son oyakata l'enjoint de se retirer, mais il tient à participer et gagne deux combats d'affilée. Son genou continue à enfler et il doit finalement être conduit à l'hôpital où il reste alité quarante jours durant. Au total, il lui faut cinq mois pour se remettre de cette blessure, mais son genou en restera fragilisé et cette blessure reviendra sans cesse se rappeler à son (mauvais) souvenir pour le restant de sa carrière. Un épais bandage autour du genou, Masaharu fait son retour sur le dohyo lors du basho de mai 1942 pour participer au maezumo. Il remporte alors deux combats d'affilée et est fait partie des « Shin-Jo Ichiban Shusse » (le premier groupe de rikishi à franchir les obstacles du maezumo). Lors du cinquième jour, on le confronte déjà à un rikishi de la division jonokuchi. Au terme de ses combats de maezumo, il compte six victoires de rang, dont quatre contre des adversaires de la jonokuchi. Les rapides progrès de Masaharu se poursuivent au tournoi suivant, en janvier 1943, lors duquel il est promu au rang de jonidan 47e, n'ayant même |
pas à faire ses premiers pas en jonokuchi. Il se défait des huit lutteurs de jonidan qui lui sont opposés, mais le yusho revient à Senshuyama, qui effectue le même score et ne « gagne » le yusho que parce qu'il est classé à un rang plus élevé dans la hiérarchie, facteur décisif à une époque où les kettei-sen n'existent pas encore. A cette époque, son shisho, Fujishima oyakata, lui fait comprendre qu'il est plutôt fait pour combattre en oshi-zumo, et lui conseille de « n'employer que ses tsuppari ». L'oyakata lui assigne même un spécialiste de l'oshi-zumo, le sekiwake Toyoshima, comme partenaire d'entraînement. Lors du basho de mai 1943, Masaharu est classé sandanme ouest 17 et doit faire face à des adversaires plus expérimentés. Il subit deux défaites successives lors des neuvième et dixième journées. Il n'avait encore jamais perdu un combat jusque là, et on l'entend alors dire, en larmes, à son oyakata, « Oyakata, j'ai fini par perdre » (Masaharu finit le tournoi avec cinq victoires pour quatre défaites). Au tournoi suivant, il est promu au rang de Mk46o, et finit sur un score de six victoires contre deux défaites. Puis, en mai 1944, comme Mk12o, il remporte quatre combats contre trois défaites sous son nouveau shikona de Chiyonoyama. Le basho suivant, en novembre 1944, qui voit ses débuts en juryo, est pour sa carrière un tournant, puisqu'en tant que juryo 13o, il se permet de terminer sur un score de neuf |
victoires, ne perdant qu'une fois, et de remporter le yusho. Il n'a alors que 18 ans. Gagnant encore plus en confiance, Chiyonoyama remporte également le yusho suivant pour faire ses débuts en makuuchi lors du basho de novembre 1945, à l'âge de 19 ans et cinq mois. Il ne lui a fallu que neuf basho depuis ses débuts sur le dohyo pour atteindre les rangs de la makuuchi. A cette époque, c'est la deuxième progression la plus rapide de l'Histoire, derrière les huit basho d'Haguroyama. Chiyonoyama mesure alors 1,91 m et accuse 116 kg sur la balance. Il remporte ses dix combats pour ses débuts dans la division reine et se voit attribuer un équivalent de yusho, mais il ne remporte pas, une nouvelle fois, le yusho puisqu'il n'existe toujours pas de kettei-sen pour décider du vainqueur final qui est en fin de compte le yokozuna Haguroyama, mieux classé que lui. On raconte alors que Chiyonoyama est si abattu qu'il se jure lui-même de devenir, un jour, yokozuna. Le basho suivant, en novembre 1946, voit Chiyonoyama, classé maegashira 1, remporter dix combats contre trois défaites, ce qui lui vaut une promotion au rang de sekiwake, après seulement trois tournois en makuuchi. Malheureusement, son genou droit le trahit à nouveau et il est contraint d'abandonner au tournoi suivant. Lors du basho d'octobre Next Home |
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