Brothers in Sumo –
part one

Brian Lewin
Brothers no longer active on the dohyo come under the SFM microscope

NHK & the Ozumo
English Broadcast

Mark Buckton
A visit to NHK, years of watching the show and the opinions of our Ed-in-Chief

Hanging With the Rikishi
Barbara Ann Klein
Barbara Ann Klein recounts her experiences with the “boys” in a pictorial diary series

Rikishi of Old
Joe Kuroda
A look at a rikishi of yesteryear with Chiyonoyama – our man for December

Sumo Exhibit at the
Edo-Tokyo Museum

Barbara Ann Klein
SFM’s Editor takes in the exhibit celebrating 80 years of the Japan Sumo Association at this famous Tokyo museum

Heya Peek
John Gunning
John’s early morning trip to Hakkaku – a visit that almost didn’t happen

SFM Interview
Dave Wiggins sits down
with SFM’s Mark Buckton to discuss the broadcast scene – and maple syrup

Photo Bonanza
What a collection – All-Japan Sumo Tournament, Hakkaku-
beya visit and sumo exhibits at the Edo-Tokyo Museum

Kyushu Basho Review
Lon Howard
Lon gives us his Kyushu Basho summary, along with the henka sightings results, and his take on the year in brief

Lower Division Rikishi
Mikko Mattila
Mikko Mattila covers lower division ups and downs

Hatsu Basho Forecast
Pierre Wohlleben & Mark
Buckton
Pierre predicts the Hatsu Basho banzuke while Mark previews the ones to watch for in January

Sumo 101
Eric Blair
Eric explains all you need to know and then some about the Kokugikan building – the mecca of sumo

Kimarite Focus
Mikko Mattila
Mikko walks us through his chosen kimarite in expert fashion

Minusha
John McTague
John’s unique bimonthly view of news from outside the dohyo

Online Gaming
Eric Blair
For the lowdown on Guess the Kotomitsuki – baby of SFM’s John Gunning

Kokugi Connections
Todd Lambert
Todd’s bimonthly focus on 3 of the most interesting sumo sites today

Fan Debate
Intra heya bouts –
OK or not? See what our debaters had to say

SFM Cartoons
Stephen Thompson
In the second of our cartoon bonanzas, sit back and enjoy ST’s offerings

Let’s Hear From You
What was it that made you a sumo fan? American Todd Defoe tells all

Readers’ Letters
See what SFM readers had to say since our last issue

Sumo Quiz
The Quizmaster
Answer the Qs and win yourself next basho’s banzuke.

  1948, il change son nom de Masaharu en Masanobu et finit avec un score de 7-2, et l'attribution du kanto-sho. Deux tournois plus tard, en mai 1949, à l'occasion du premier basho se déroulant sur une quinzaine complète depuis la Deuxième Guerre Mondiale, il parvient à battre les yokozuna Azumafuji, Maedayama et Terukuni et achève son tournoi sur un bilan de douze victoires pour trois défaites, remportant au passage le shukun-sho. Le 3 mai 1949, Chiyonoyama est officiellement promu au rang d'ozeki, à l'âge de 23 ans.

A ce moment, il devient clair qu'absolument personne ne peut plus lui barrer la route vers les sommets. Ses tsuppari sont si puissants qu'ils peuvent même balayer les yokozuna Haguroyama et Terukuni. En plus de cette arme d'exception, Chiyonoyama apprend à maîtriser les prises en yotsu pour compléter son style de base fait d'oshi-zumo. Au tournoi suivant, en octobre 1949, il enregistre 13 victoires contre deux défaites et remporte son premier yusho en division makuuchi. Le tournoi de janvier 1950 le voit finir sur un score de 12-3, lui attribuant son second yusho. Avec deux yusho consécutifs, beaucoup – y compris Chiyonoyama lui-même – voient une promotion comme yokozuna imminente. Toutefois, lors de ce basho de janvier, aucun de trois yokozuna n'ont été présents et en forme. Haguroyama enregistre un score de 6 victoires, 4 défaites et 5 kyujo, tandis qu'Azumafuji a 6victoires, 6 défaites et 3 kyujo ;
Terukuni subit lui un 2-2-11. Relevant les douze victoires de Chiyonoyama sur ce basho, son shisho, Dewanoumi oyakata, surprend tout le monde en refusant la promotion de son rikishi au rang de yokozuna. « Nous sommes très heureux de cette marque de reconnaissance, mais je ne me satisfais pas du tout de ce yusho à douze victoires. Comme je suis intimement persuadé qu'il est capable de devenir yokozuna dans un futur très proche, je souhaiterais rejeter cette promotion pour cette fois ».

Même si Chiyonoyama ne proteste pas à voix haute, il est évident qu'il se sent abandonné. Ses trois basho suivants sont sans éclat, avec des scores respectivement de 9-6, 11-4 et 8-7. Toutefois, ce 8-7 semble être un électrochoc pour Chiyonoyama puisqu'il se remet de plus belle à l'ouvrage, revenant à un rythme d'entraînement forcené après ce tournoi. Il s'applique tout particulièrement au réapprentissage des techniques de yotsu-zumo sous la férule de Kasugano oyakata (l'ancien yokozuna Tochigiyama) et de son propre shisho, Dewanoumi oyakata. Chiyonoyama débute le basho de mai 1951 avec une confiance si forte qu'il enchaîne neuf victoires consécutives, avant de s'incliner face au géant de 2,02 m Ouchiyama. Il remporte ensuite les cinq combats suivants pour achever le basho sur un score de 14-1, décrochant son troisième yusho. Suite à ce tournoi, encouragés et appuyés par les instances de la Kyokai, les membres du Comité
de Délibération des Yokozuna (comité fraîchement constitué), au cours de leur session inaugurale le 28 mai 1951, rendent un vote écrasant en faveur de la promotion de Chiyonoyama Masanobu comme 41ème yokozuna. Chiyonoyama devient le donc le tout premier yokozuna promu par la NSK.

Agé de tout juste 25 ans et ayant finalement réalisé son rêve de toute une vie de devenir yokozuna, on se dit alors que le règne de Chiyonoyama ne fait que commencer. Cependant, il conclut son premier basho en tant que yokozuna sur le score assez décevant de 9-6. Au tournoi suivant, en janvier 1952, il remporte 13 victoires contre deux défaites, concédant le yusho à sa nemesis, Haguroyama, lors du senshuraku. Par la suite, Chiyonoyama va continuer à dégringoler, même s'il se bat vaillamment.

Tout juste avant le tournoi de septembre 1952, Chiyonoyama épouse Mitsue, fille du patron du « Kagetsu », un restaurant d'Osaka. Il décroche tant bien que mal un 11-4 après son mariage, mais au basho suivant, en janvier 1953, il doit se retirer lors de la troisième journée, souffrant d'une forte fièvre consécutive à une inflammation des amygdales. Il revient lors de la onzième journée, mais ne finit qu'avec le score de quatre victoires pour autant de pertes et sept kyujo. Le tournoi suivant, en mars, est encore pire. Après s'être défait

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