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Retour sur le Kyushu basho |
Kitanoumi. Son septième yusho consécutif passe la barre fixée par Taiho et, bien sûr, il est désormais le seul à avoir remporté tous les yusho d'une même année. Oh, et puis en passant, il remporte son quinzième yusho, ce qui le place au cinquième rang de tous les temps, derrière seulement Taiho, Chiyonofuji, Kitanoumi et Takanohana. Comme chacun le sait désormais, il n'a que 25 ans, n'a pas de blessures connues et un potentiel sans limites – mais c'est également ce que l'on disait à propos de Takanohana (j'espère que je ne vais pas lui porter la poisse). On aimerait vite essayer de remettre les exploits titanesques d'Asashoryu dans une forme de perspective historique élargie, mais cela pose deux sortes de problèmes : Manque d'espace (ceci est un résumé de basho) et le fait que l'animal réécrit plus vite l'histoire que nous… plus tard peut-être donc. Petit additif sur Kotooshu : d'aussi loin que je me souvienne, aucun rikishi en course pour le rang d'ozeki n'a jamais débuté un basho sous tant de regards comme il a du le faire lors du Kyushu. On a glosé à tort et à travers, d'abord sur sa capacité à gérer son stress sous la pression, puis sur ses réponses aux questions à ce sujet. Puis son comportement et ses faits et gestes ont été remis en cause. Qu'il ait pu se jouer de cette furia pour réaliser son objectif n'a pas été qu'impressionnant, Next Home |
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Tout le monde connaît les trois faits marquants du Kyushu 2005 – le yokozuna Asashoryu qui bat trois records, le vétéran du sumo Kotonowaka qui prend sa retraite et le sekiwake Kotooshu qui obtient sa promotion au grade d'ozeki. Dans un exemple saisissant de la suprématie qu'a atteinte Asashoryu aux yeux de beaucoup de fans, sa quête de la triple couronne durant le Kyushu a été carrément occultée par la quête de Kotooshu du grade d'ozeki. Peu doutaient que le yokozuna ne puisse s'adjuger son septième yusho d'affilée avec les treize victoires nécessaires pour battre le record de Kitanoumi du nombre de victoires dans une année calendaire, et dans le même temps devenir le premier rikishi à remporter tous les yusho dans une année. Ce ne fut que la banale formalité d'avoir à attendre deux semaines supplémentaires pour écrire l'histoire. Comme la plupart des observateurs avaient également déjà écrit sur l'intai de Kotonowaka, Kotooshu reste seul sous les regards, et lorsque Kakizoe le fait chuter lors du shonishi, on peut entendre les battements d'aile d'une mouche dans le Fukuoka Kokusai Center. La déception flotte dans l'air comme les miasmes d'un cendrier plein à ras-bord – |
d'abord Kotomitsuki, puis Wakanosato, et encore un nouveau mirage, cette fois de Kotooshu ! Un score de 3-1 après la quatrième journée ne relance pas beaucoup l'espoir, car les trois victoires sont un fusen, une prise de jambe et un tachiai mou proche d'une henka. Mais à partir de ce moment il va franchement de l'avant, prenant la ceinture de ses adversaire pour les repousser ou les projeter, avec des défaites saupoudrées lors des septième et dixième journées. Son puissant yoritaoshi sur Asashoryu lors de la treizième journée lui ouvre les portes des ozeki, porte qu'il franchit allégrement le jour suivant en repoussant l'ozeki Chiyotaikai pour s'adjuger sa onzième victoire. Ses deux nemesis, Nervosité et Angoisse, qu'on le croyait incapable de vaincre, sont terrassées, remplacées pour partie par deux anges gardiens connus sous le nom de shukun-sho et kanto-sho. Sa défaite sur une henka d'un ozeki lors de l'avant-dernier combat du senshuraku est déjà oubliée au moment où Kaio offre le chikara-mizu à Chiyotaikai pour le musubi-no-ichiban. Le défaite face à Kotooshu est la seule tache sur l'hoshitori d'Asashoryu, et son score de 14-1 lui donne un total de 84 victoires dans l'année, pulvérisant le record de |
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