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honorer sa mémoire et, pour bien marquer ce fait, il rejoint l'Izutsu-beya deux mois plus tard en prenant comme shikona le nom de jeune fille de sa mère : Terao. En quelques années, il surpasse Kakureizan et, en juillet 1984, une nouvelle page d'histoire est écrite quand, pour la première fois, trois frères Shikoroyama-oyakata, ex-Terao atteignent le statut de sekitori. Peut-être pour célébrer l'évènement, il change son shikona pour devenir Genjiyama. Il se ravise rapidement cependant, et revient à Terao au basho suivant. Deux ans plus tard, puis à nouveau trois années encore après, deux des trois frères rentrent à nouveau dans l'Histoire – cette fois-ci, Terao et Sakahoko. Tout d'abord, en septembre 1986, lors de l'Aki basho, ils deviennent les premiers frères à se voir attribuer tous deux un sansho; lors de l'Haru basho 1989,Terao rattrape son aîné et ils deviennent la première paire de frères sekiwake. Alors que certains frères pratiquant le même sport de |
compétition montrent d'évidentes similitudes en terme de style, cela n'est pas du tout le cas de frères Fukuzono. Sakahoko est en fin de compte un rikishi plutôt enclin, comme l'était son père, à se servir de techniques basées sur les prises en morozachi, tandis que Terao, le plus léger puisqu'il culmine à peine à plus de 110 kg, choisit une autre voie, mettant l'accent sur la rapidité de déplacement sur le dohyo, combinée avec des tsuppari vifs et des attaques en tsuki/oshi. Leurs sansho obtenus montrent clairement ces différences. Sakahoko remporte au cours de sa carrière 5 shukun-sho (prix de la performance), et 4 gino-sho (prix de la technique), tandis que Terao enlève 3 shukun-sho, 3 kanto-sho (prix de la combativité) et un gino-sho. Les différences apparaissent également sur le plan de la longévité. Sakahoko est à peu près dans la moyenne à cet égard, avec une carrière de tout juste 14 ans, se retirant peu après son 31° anniversaire, lors de l'Aki basho 1992, pour prendre le toshiyori Izutsu-oyakata, ex-Sakahoko |
Kasugayama, avant de reprendre l'Izutsu à la retraite de son père deux ans plus tard. Mais son plus jeune frère s'inspire lui de la trajectoire de son père, en poussant la performance encore plus haut. Il continue le sumo bien après son frère, finissant par gagner le surnom de « Tetsujin » (l 'homme de fer) du sumo, et s'approchant de bien des records de longévité au moment de son retrait de la compétition, dix ans tout juste après son frère. Il demeure alors au sein de la heya durant seize mois avant de partir après l'Hatsu basho 2004 pour fonder sa propre Shikoroyama-beya. Vers la fin de sa carrière, à l'automne 2000, Terao connaît une expérience assez unique, en étant confronté sur le dohyo au futur yokozuna Asashoryu, alors en juryo. A première vue, cela paraît plutôt banal... excepté le fait que, lorsque Terao a fait ses débuts dans le sumo, Asashoryu n'était même pas encore né. Le frère presque oublié, Kakureizan (aussi connu un moment comme Tsuronofuji) se retire en 1990. Profitant de la popularité de son plus jeune frère, il ouvre le Sumochaya Terao, un restaurant chanko se spécialisant dans un chanko tel que préparé à l'Izutsu-beya. Le restaurant est constellé de souvenirs des trois frères, mais met l'accent sur le plus jeune d'entre eux. Kakureizan continue à y travailler, mais Next Home |
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