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Photo par John Gunning |
vainqueurs de Saikai ne soient tombés dans l'oubli – sauf d'eux même, bien sûr !
Tout au long de la compétition, fans et lutteurs ont quelques fous rires à la vue de participants – qui accusent parfois bien plus de 150 kg sur la balance – donnant l'impression de porter un mawashi coupé en deux comme celui des juniors, tandis que des poids légers portent des mawashi d'aspect tout à fait conforme, mais qui semblent à peine tenir sur leur corps. La rumeur veut d'ailleurs que l'unique représentant du Cameroun présent porte ce jour-là un mawashi pour la première fois de sa vie. Les commentaires se font à la fois en anglais et en japonais, ce qui rend la compréhension des évènements facile à suivre, y compris pour les spectateurs non-anglophones (c'est Katrina Watts – dont l'interview se trouve dans cette édition – la plus respectée des commentateurs du sumo professionnel et une experte reconnue de l'amasumo qui se trouve derrière le micro pour la plupart de la matinée et du début d'après-midi). Bien entendu, les combats sont Next Home |
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exprimant ouvertement mécontentement ou incompréhension face à une défaite, même s'il ne fait aucun doute que plusieurs des nations asiatiques ou d'Europe centrale ou orientale ne sont là que pour la victoire et donnent tout dans cette seule optique. Mais la plupart de la matinée étant consacrée aux combats de qualification, aux éliminations de compétiteurs individuels et à la clarification des tableaux menant aux finales de l'après-midi, l'ambiance devient plus pesante à mesure que la compétition s'intensifie, les supporters donnent de plus en plus de la voix et les combats prennent plus d'enjeu.
Petr Matous, président du club |
de sumo de l'Université de Tokyo, attire comme à l'accoutumée depuis quelques temps l'attention des media, mais perd son premier combat contre le Bulgare Georguiev Stiliyan, au sein d'une catégorie poids légers touchée par une épidémie de tachiai mous, en douceur, presque nerveux, et de tentatives d'hatakikomi de la part de pas mal de lutteurs d'Europe de l'Est, manifestement plus accoutumés à d'autres formes de lutte individuelle.
Vieux amis, adversaires, assistants s'asseyent, discutent et rient ensemble, abolissant les barrières linguistiques et scellant des liens personnels qui dureront bien après que les |
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