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Photo par John Gunning |
en 2016 comme ils le souhaitent, le monde s'ouvrirait à eux.
Mais revenons à aujourd'hui. Trente nations rassemblées pour la compétition le 16 octobre 2005 : des pays aussi éloignés les uns des autres que l'Afrique du Sud et la Suisse, la Nouvelle Zélande et la Norvège, ne font plus qu'un dans les tribunes de la Ohama Sumo Arena ; Le sumo lui-même, que l'on considérait comme ayant un rôle mineur dans l'esprit qui venait souder ces participants, montre son vrai visage rassembleur durant toute cette journée. A l'ouverture des compétitions, après un bref discours cérémonial de M. Isato Sato, président de la FSI, c'est le Japon qui ouvre le feu en premier, en se débarrassant de la Thaïlande dans la catégorie poids légers femmes. Pendant ce temps, tout autour du stade, les athlètes s'échauffent, essayant de calmer leurs nerfs dans l'attente de l'appel au combat. Dans toutes les compétitions, qu'elles soient individuelles ou par équipe, masculines ou féminines, on ne voit quasiment jamais un athlète ou un entraîneur ruiner l'ambiance en Next Home |
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bénignes (dont traite Barbara Ann Klein dans l'ABC du Sumo), ses dohyo se sont montrés à même ces dernières années de produire des rikishi – à la fois Japonais et non-Japonais – qui ont ensuite fait leur entrée dans les rangs professionnels ; Kakizoe, Kotomitsuki et Dejima (les deux derniers ayant remporté des Coupes de l'Empereur), qui sont trois des stars locales de la division makuuchi, et le sekiwake Kotooshu, sans doute le plus connu du contingent des étrangers à avoir fait ses débuts sur les dohyo amateurs.
Finir par faire son entrée dans le sport national japonais pour y chercher la gloire et une fortune relative n'est pas l'unique |
motivation de tous, toutefois. L'immense majorité des compétiteurs masculins, pour des considérations d'âge ou des motifs personnels, ne songeront jamais à l'éventualité d'intégrer l'ozumo. Pour ce qui concerne les femmes, le sujet est clos par essence. En dehors de ces aspects, avec une direction centrale du sumo mondial ouvrant les récents Championnats du Monde dans le centre du Japon avec un discours volontaire appelant à promouvoir l'amitié et la coopération internationale dans le sport, il ne fait aucun doute que ces idéaux verront ce sport amateur aller de l'avant dans les prochaines années, et si Tokyo ou Fukuoka devaient accueillir les Jeux Olympiques | ||||||||||