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Heya Peek: Azumazeki-beya |
n'entendant aucun son de corps qui s'entrechoquent, signe habituel d'un son de keiko. A l'ouverture de la porte, mes craintes sont confirmées. Les lumières sont éteintes et rien ne bouge. En fait, il me faut traverser l'endroit jusqu'à la cuisine et appeler à plusieurs reprises avant que quelqu'un ne finisse par apparaître (notez bien ça, vous tous, qui rêvez de chiper des ingrédients de chanko). C'est un jeune rikishi qui m'explique que tout le monde s'est rendu à l'Azumazeki pour un de-geiko. Il m'est difficile d'écrire les mots que j'emploie alors pour décrire notre éditeur en chef alors que je quitte la Chinagoura – ce magazine étant tous publics – mais disons simplement que mon langage est alors quelque peu… « coloré ».
Quarante cinq minutes de marche plus tard, j'arrive trempé de sueur à l'Azumazeki- beya pour trouver tous les lutteurs de la Chinagoura présents… enfin, tous, sauf un… devinez qui… Oui, c'est Tochinoyama (voir notre rubrique « coup d'œil sur les heya » de la précédente édition) qui m'informe que Masutoo a du se rendre quelque part pour régler un problème quelconque avec son passeport. Du coup, peu Next Home |
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30 août 2005
Certains parmi les lecteurs savent peut-être que notre éditeur en chef, Mark, est un rikishi amateur (bien que ne disposant que de trop peu de temps pour s'adonner au sport autant qu'il le souhaiterait pour progresser comme il le souhaiterait) – une aventure dans laquelle il s'est lancé suite à ses écrits sur ce sport. Nous aimons tous deux nous lancer de petites piques amicales l'un l'autre. Sa dernière a consisté à me faire courir tout autour du quartier de Shitamachi, à Tokyo, un matin brûlant d'été, pour chercher des sessions de keiko qui n'avaient en fait pas lieu. Avant mon récent déménagement sur Ryogoku (désolé, je n'ai pas pu m'empêcher de le mentionner !), je vivais sur Ota-ku (sud de Tokyo), ce qui me valait une heure pour me rendre dans la zone de Ryogoku, et impliquait un réveil sur les coups de six heures pour me retrouver assis à assister aux asageiko à sept heures. |
Ce fameux matin, Mark s'est entendu avec le rikishi hongrois Masutoo pour que je me rende à la Chinagoura beya afin de lui remettre quelques magazines dans sa langue natale, gentiment envoyés par Nekonishiki, un fan de sumo hongrois bien connu des habitués de SumoForum. Notre éditeur en chef m'a informé qu'il m'appellerait si le keiko n'avait pas lieu, ou si les rikishi s'en iraient pour un de-geiko, comme Masutoo lui a assuré. Et donc, après un trajet en train bien ensommeillé, j'arrive à la gare d'Asakusa à environ 06h30, et commence à marcher vers le nord. Et je marche, je marche, je marche…… ! je jette des regards perdus tout autour… et je marche encore. Rien à faire. Aussi fort que j'essaie, impossible de me souvenir où se trouve la heya. Une carte ne servirait à rien – c'est souvent le cas au Japon – car les ruelles ne sont bien souvent même pas indiquées. Je finis par finalement trouver la heya, devant laquelle je suis passé pas moins de trois fois, et je ne peux m'empêcher d'éprouver un mauvais pressentiment, | ||||||||||