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aux gunbai chamarrés de l'ozumo, les gyoji de l'amasumo (toujours appelés gyoji selon les « Règles de l'IFS sur l'arbitrage ») doivent porter pantalons blancs, chemise et espadrilles de même couleur, ainsi qu'un nœud papillon noir. D'autre part, l'austère costume traditionnel japonais du shinpan n'est plus de mise. Les juges (qui ne sont pas appelés shinpan dans les règles précédemment citées) doivent porter costume-cravate et chemise blanche, sauf si l'IFS impose un ornement particulier pour tel ou tel tournoi.
Il y a cinq juges – l'arbitre non compris – comme dans le sumo professionnel mais, alors que dans l'ozumo le chronométreur se tient à l'arrière (mukou-jomen) dans le côté est du dohyo, c'est le juge principal qui tient, à l'avant (shomen) du dohyo, cette fonction. En cas de désaccord avec la désignation du vainqueur d'un combat par le gyoji, un juge peut ne pas prendre part au mono-ii (la délibération des juges, qui a lieu sur le dohyo). Cette pratique peut également exister dans l'ozumo, mais je n'ai jamais vu ni entendu parler de son application concrète. Le début d'un combat en amasumo ne dépend pas de la synchronisation des respirations des lutteurs, de |
leur contact visuel, des poings placés/frappés sur le dohyo, ou de l'aptitude globale à entamer la charge, tous points étant déterminés et exécutés par les lutteurs eux-mêmes. C'est en fait le gyoji qui, après s'être assuré de la synchronisation des respirations, lance « kamaete » (à vos marques). Il recule alors d'un pas et demi et lance aux adversaires « Te o tsuite, mattanashi », soit « mains à terre, l'attente est terminée ». Plutôt que de tenir un gunbai face au côté shomen, il place ses deux paumes de mains vers l'intérieur, les bras légèrement tendus, et lance le combat en criant « Hakkeyoi ». Un combattant n'est pas autorisé à placer ses mains sur le dohyo avant que son adversaire n'en ait fait de même. Ceci est considéré comme un faux départ, et le gyoji pousse alors un « Madayo, madayo », - « pas encore ». Alors, le rituel du tachiai est renouvelé. Ce que tout cela signifie, c'est qu'ici c'est le gyoji qui donne le coup d'envoi du match, puisque les compétiteurs ne peuvent s'affronter qu'après que le « hakkeyoi » est lancé, alors même que dans le sumo professionnel, quand les préparatifs sont achevés et que le gyoji lève son gunbai, ce sont en fait les rikishi eux-mêmes qui donnent le coup d'envoi du combat, quand ils sentent qu'ils sont prêts. |
Beaucoup d'entre nous avons vu, regardé ou encore entendu parler de ce combat de près de sept minutes, lors de l'Aki Basho de Tokyo de septembre dernier, entre Ama et Tokitenku. Et bien, ce match fut interrompu à un peu plus de la moitié de sa durée totale pour effectuer un « mizu-iri », autrement dit une « pause rafraîchissement ». En amasumo, un combat qui dure plus de trois minutes est interrompu par le juge principal et chronométreur, et un nouveau combat est alors ordonné.
Il est assez intéressant de constater qu'une part non négligeable des règles définissant le vainqueur d'un combat traite du « shintai », ou situation du corps mort, et d'autres sur les sorties involontaires. Ces sujets font depuis bien longtemps l'objet de discussions sur les différents forum d'ozumo. Voici ces règles, telles qu'elles apparaissent sur le site de l'ISF, www.amateur sumo.com. Article 9.1. quand l'athlète adverse est en situation de shintai (perte totale d'équilibre), il n'y a pas perte du combat même si les situations suivantes sont présentes : 1) Un athlète touche le dohyo de la main avant l'athlète adverse. Next Home |
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