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l'Université de Tokyo. Alors que celle-ci est sans doute la plus prestigieuse du Japon en termes purement académiques, ses équipes sportives atteignent rarement les mêmes sommets. Ceci n'est pas franchement surprenant, toutefois. On rencontre la même chose partout dans le monde : les universités aux équipes sportives prestigieuses sont rarement des bastions de l'enseignement maximal, et celles qui produisent les plus gros cerveaux réussissent peu sur le plan athlétique.
Le club de sumo de l'Université de Tokyo existe depuis maintenant trente ans ; Il est dirigé par un M. Nitta. Lorsque j'ai demandé si un ancien rikishi du club était jamais passé au sumo professionnel, tous se sont gratté la tête avant qu'un membre du club ne me réponde que, à sa connaissance, le seul à avoir jamais atteint les rangs professionnels en étant issu d'une université publique (comme celle de Tokyo) est Ichinoya, qui venait de l'université des Ryukyu à Okinawa. Et même ce cas là est bien particulier, puisque Ichinoya a du créer lui-même le club de sumo de son université, et qu'il avait pris la décision de devenir professionnel alors qu'il n'était encore que lycéen. |
Avance rapide : on se retrouve aux Championnats du Monde d'Osaka, le 16 octobre, où je rencontre à nouveau Petr en train de se concentrer avant son premier combat. Toujours amical, il me lance un bonjour sonore comme d'habitude – mais comme je le disais plus tôt me paraît assez tendu. Après sa défaite face à son adversaire bulgare au premier tour, je lui montre un cliché du tachiai pris avec mon appareil numérique. |
On peut y voir que Petr a les bras trop hauts, et face à un adversaire semblant avoir un passé dans la lutte, ce dernier s'est rabaissé et a pu lui prendre les deux jambes pour le mettre à terre. Lorsque les deux adversaires se retrouvent, Petr s'arrange pour garder une garde basse et prendre l'intérieur du mawashi adverse, mais alors même qu'il cherche la double
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Petr durant les Championnats du Monde |
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